Paris (awp/afp) - Les quelque 1000 salariés de IKKS devront attendre le 12 décembre pour connaître la décision du tribunal des activités économiques de Paris, où se déroulait une audience vendredi concernant la reprise du groupe de mode en liquidation judiciaire, a appris l'AFP de source syndicale.

Une dizaine d'offres de reprise, certaines très partielles, ont été déposées dans ce dossier, symbole parmi d'autres de la crise du secteur de l'habillement en France. Malgré un plan de relance, la marque IKKS a été placée en redressement judiciaire début octobre.

L'entreprise possédait fin août 473 points de vente en France et dans 11 autres pays, et employait 1287 salariés dans le monde, dont 1094 en France, selon les administrateurs judiciaires.

"Même avec les meilleures offres, on ne récupérera pas l'ensemble des emplois, on est plutôt à 50% de la reprise des effectifs", regrette la source syndicale, selon laquelle d'autres propositions sont "franchement infamantes" pour les salariés.

Santiago Cucci, actuel président de la holding HoldIKKS, et Michaël Benabou, co-fondateur de Veepee (ex-Vente-privée), ont présenté une offre. Tout comme le groupe industriel français Verdoso, qui a racheté l'an dernier The Kooples, et le groupe Amoniss, propriétaire de Pimkie.

IKKS, fondée en 1987, est une marque de prêt-à-porter haut de gamme pour femmes, hommes et enfants. Son siège social est dans le Maine-et-Loire (Ouest).