Zurich (awp) - Les titres suivants étaient commentés par les courtiers, mercredi à la Bourse suisse (cours à 10h44):

BACHEM (+8,7% à 58,20 francs): l'attente en a valu la peine

Les actionnaires de Bachem ont vu leurs nerfs être mis à rude épreuve, car le cours de l'action a connu des hauts et des bas. L'une des raisons de cette volatilité peut certainement s'expliquer par l'incertitude générale qui règne autour de la politique douanière américaine et de l'évolution de l'économie mondiale. Mais une part importante est imputable à l'entreprise elle-même. En effet, Bachem souhaite étendre ses capacités et a donc massivement investi sur son site de Bubendorf. Cependant, des retards ont été enregistrés dans l'achèvement prévu des travaux, ce qui a contribué à l'inquiétude des actionnaires. Ce problème semble désormais résolu car le fabricant de peptides a annoncé que les autorités de surveillance locales avaient inspecté le "bâtiment K". D'après les commentaires reçus, aucun retard n'est à prévoir. La production des premiers lots GMP pourrait donc commencer dès 2025, a annoncé la société. Alors que la production commerciale dans la partie inspectée sera lancée en 2026, les travaux de construction se poursuivront comme prévu dans le reste du bâtiment. En outre, l'entreprise a acquis un terrain adjacent à l'usine existante sur son site de Vista, en Californie. Des capacités de production supplémentaires pour les secteurs en amont et en aval y seront créées. "Enfin, les nouvelles que tout le monde attendait sont arrivées", commente un observateur du marché. À cela s'ajoute le fait que Lonza, le leader du secteur, a surpris avec des résultats exceptionnels.

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GEORG FISCHER (-0,7% à 57,85 francs): plus de clarté attendue

Depuis plusieurs années, le titre Georg Fischer évolue plus ou moins latéralement dans une fourchette comprise entre 50 et 75 francs. Le bilan du cours pour ce qu'il en va de cette année est négatif, avec une baisse de 15%. L'entreprise est encore en pleine transformation. Elle souhaite passer d'un groupe industriel traditionnel, qui fournissait notamment l'industrie automobile avec ses produits de fonderie, à une entreprise totalement différente, qui mise sur des secteurs plus prometteurs tels que l'approvisionnement en eau et d'autres "solutions de flux". Mais cela prend du temps. À moyen terme, Georg Fischer a de bonnes perspectives dans les domaines des semi-conducteurs, des infrastructures et de l'industrie de la construction, estime la grande banque UBS. À court terme, cependant, les perspectives sont mitigées, juge son analyste Joern Iffert. En effet, la conjoncture dans le secteur de la construction reste faible et les indicateurs industriels ne montrent guère de dynamisme. L'expert a donc abaissé l'objectif de cours de Georg Fischer de 75 à 65 francs, mais a confirmé la notation "buy". Il sera difficile d'atteindre les objectifs annuels pour 2025, mais la situation devrait s'améliorer considérablement l'année prochaine, selon UBS. Les acteurs du marché espèrent désormais que la société pourra apporter plus de clarté et de confiance aux investisseurs à ce sujet lors de la journée des marchés financiers le 4 novembre. "Ce serait alors sans doute le déclencheur tant attendu qui pourrait aider l'action à remonter", déclare un courtier.

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