L'industrie automobile britannique reste à la peine
Londres (awp/afp) - La cyberattaque qui a récemment mis à l'arrêt pendant plus d'un mois Jaguar Land Rover (JLR) continue de mettre à rude épreuve l'industrie auto britannique, qui a connu en octobre "un nouveau mois difficile" après une forte chute de la production en septembre.
Révélé le 2 septembre, cet incident majeur avait contraint JLR à fermer ses systèmes et sa production, qui n'ont pu redémarrer qu'à partir de début octobre, mettant la pression sur le constructeur et nombre de ses fournisseurs.
Selon les chiffres publiés vendredi par l'association sectorielle (SMMT), la production britannique de voitures a chuté de 23,8% sur un an en octobre, mois au cours duquel JLR "a entamé la reprise progressive de ses activités".
Ce recul intervient après une baisse encore plus marquée de 27,1% en septembre, au plus fort de l'incident.
Il s'agit d'un "nouveau mois difficile pour la production britannique", commente dans un communiqué Mike Hawes, directeur général de la SMMT, qui se montre pourtant plutôt optimiste après le budget présenté mercredi par la ministre des Finances britannique Rachel Reeves.
"La croissance se profile et le gouvernement a reconnu l'importance stratégique nationale de l'industrie automobile, qu'il soutient par une stratégie industrielle et un apport supplémentaire de 1,5 milliard de livres pour renforcer la compétitivité du secteur manufacturier", fait-il valoir.
En revanche, "l'introduction d'une nouvelle taxe sur les véhicules électriques", également annoncée mercredi, "est une mauvaise mesure, prise au mauvais moment", prévient-il.
Les constructeurs automobiles britanniques avaient déjà souffert, dans la première moitié de l'année, d'une chute brutale des exportations vers les Etats-Unis en raison des droits de douane, avant un rebond en juillet avec l'entrée en vigueur d'un accord commercial entre Londres et Washington.
Détenu par le groupe indien Tata Motors, JLR avait reçu fin septembre le soutien du gouvernement britannique, via une garantie de prêt lui permettant de débloquer jusqu'à 1,5 milliard de livres (1,6 milliard de francs) pour venir en aide à sa chaîne de production.
Le constructeur a chiffré mi-novembre à 196 millions de livres l'impact direct de la cyberattaque.
Celle-ci est survenue dans la foulée d'une récente vague d'incidents similaires ayant touché plusieurs chaînes de magasins au Royaume-Uni, dont Marks & Spencer (M&S), Harrods et Co-op.
Le gouvernement a récemment indiqué que les cyberattaques ont coûté à l'économie britannique 14,7 milliards de livres en 2024.
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