Résultats d'entreprise
24.07.2025 17:56:50
De janvier à juin, le chiffre d'affaires s'est inscrit à 44,2 milliards de francs, en repli de 1,8% en glissement annuel. Ce, en raison d'un effet négatif de 4,7% lié aux taux de change, dû à l'appréciation significative du franc de l'ordre de 10% au cours de la période, indique jeudi la société veveysane dirigée depuis près d'un an par le Français Laurent Freixe.
La croissance organique a atteint 2,9%, tandis que les volumes, mesurés par la croissance interne réelle (RIG), ont stagné à 0,2%, peut-on lire dans un communiqué.
Ces chiffres sont légèrement en deçà des attentes des analystes interrogés par l'agence AWP.
La croissance organique relève essentiellement des hausses de prix appliquées par le géant veveysan de l'alimentation pour compenser le renchérissement des matières premières, le café et le cacao en particulier, ainsi que la hausse des dépenses marketing de 50 points de base (pb) pour atteindre 8,6% du chiffre d'affaires, a précisé la directrice financière Anna Manz, lors d'une conférence destinée aux investisseurs.
L'effet de prix a contribué à hauteur de 2,7%. Ces ajustements ont eu lieu principalement au premier semestre et seront plus anecdotiques sur la deuxième moitié de l'année, a ajouté Laurent Freixe, tandis qu'une stabilisation des cours du cacao et du café semble se dessiner.
Dès lors, la confiserie et le café ont été les plus grands contributeurs à la croissance, avec des effets prix de respectivement 10,6% et 6%.
___ Stimuler la consommation en Chine
Pour ce qui est des volumes, en revanche, la croissance interne réelle (RIG) n'a elle été que de 0,2%, illustrant la demande plus modérée des consommateurs, notamment en Chine (RIG - 1,5%), deuxième plus important débouché de Nestlé après les Etats-Unis. Cette stagnation traduit également, à court terme, un temps d'adaptation des consommateurs et des clients aux hausses de prix.
En Chine, Nestlé veut stimuler la consommation en cherchant à la comprendre plus en profondeur et mieux cibler, a laissé entendre Laurent Freixe. "Cela transition affectera notre performance pendant un an, mais renforcera notre activité à moyen terme", a abondé Anna Manz.
En termes de rentabilité, "notre stratégie s'est avérée fructueuse et la marge en est ressortie meilleure que prévu", a souligné le patron. Elle est ressortie à 16,5%, en dépit des hausses de coûts et des effets de change négatifs, de bonne augure pour la suite de l'exercice au terme duquel Nestlé vise toujours une marge de 16,0% ou plus. A moyen terme, le groupe veut renouer avec des valeurs supérieures à 17%.
La direction vise en outre toujours une amélioration de la croissance organique comparé à l'an dernier, sans toutefois articuler de chiffre.
Les droits de douane américains, qui n'ont eu que des conséquences minimes sur la première moitié de l'année, pèseront inévitablement sur le résultat 2025 de l'ordre de "quelques dizaines de points de base", a indiqué Anna Manz.
Ces annonces n'ont visiblement pas convaincu les investisseurs, le titre du numéro un mondial de l'alimentation achevant la séance sur une dégringolade de 4,6% à 74,14 francs, alors que l'indice phare SMI a clôturé en repli de 0,26%. "Les résultats s'avèrent contrastés", pointe Patrik Schwendimann de la Banque cantonale de Zurich. L'évolution négative des volumes au deuxième trimestre incite à la prudence. Reste que le redressement du paquebot Nestlé pourrait prendre moins de temps qu'anticipé au vu de la "croissance sous-jacente robuste" du groupe, note Jean-Philippe Bertschy de Vontobel.
Nestlé affecté par une demande en berne au premier semestre
Genève (awp) - Le géant vaudois de l'alimentation Nestlé a vu ses recettes reculer au premier semestre, plombées par une baisse de la demande du consommateur et des effets de change négatifs que les hausses de prix n'ont que partiellement contrebalancés. La direction maintient ses perspectives de marge et de croissance pour l'ensemble de l'année.De janvier à juin, le chiffre d'affaires s'est inscrit à 44,2 milliards de francs, en repli de 1,8% en glissement annuel. Ce, en raison d'un effet négatif de 4,7% lié aux taux de change, dû à l'appréciation significative du franc de l'ordre de 10% au cours de la période, indique jeudi la société veveysane dirigée depuis près d'un an par le Français Laurent Freixe.
La croissance organique a atteint 2,9%, tandis que les volumes, mesurés par la croissance interne réelle (RIG), ont stagné à 0,2%, peut-on lire dans un communiqué.
Ces chiffres sont légèrement en deçà des attentes des analystes interrogés par l'agence AWP.
La croissance organique relève essentiellement des hausses de prix appliquées par le géant veveysan de l'alimentation pour compenser le renchérissement des matières premières, le café et le cacao en particulier, ainsi que la hausse des dépenses marketing de 50 points de base (pb) pour atteindre 8,6% du chiffre d'affaires, a précisé la directrice financière Anna Manz, lors d'une conférence destinée aux investisseurs.
L'effet de prix a contribué à hauteur de 2,7%. Ces ajustements ont eu lieu principalement au premier semestre et seront plus anecdotiques sur la deuxième moitié de l'année, a ajouté Laurent Freixe, tandis qu'une stabilisation des cours du cacao et du café semble se dessiner.
Dès lors, la confiserie et le café ont été les plus grands contributeurs à la croissance, avec des effets prix de respectivement 10,6% et 6%.
___ Stimuler la consommation en Chine
Pour ce qui est des volumes, en revanche, la croissance interne réelle (RIG) n'a elle été que de 0,2%, illustrant la demande plus modérée des consommateurs, notamment en Chine (RIG - 1,5%), deuxième plus important débouché de Nestlé après les Etats-Unis. Cette stagnation traduit également, à court terme, un temps d'adaptation des consommateurs et des clients aux hausses de prix.
En Chine, Nestlé veut stimuler la consommation en cherchant à la comprendre plus en profondeur et mieux cibler, a laissé entendre Laurent Freixe. "Cela transition affectera notre performance pendant un an, mais renforcera notre activité à moyen terme", a abondé Anna Manz.
En termes de rentabilité, "notre stratégie s'est avérée fructueuse et la marge en est ressortie meilleure que prévu", a souligné le patron. Elle est ressortie à 16,5%, en dépit des hausses de coûts et des effets de change négatifs, de bonne augure pour la suite de l'exercice au terme duquel Nestlé vise toujours une marge de 16,0% ou plus. A moyen terme, le groupe veut renouer avec des valeurs supérieures à 17%.
La direction vise en outre toujours une amélioration de la croissance organique comparé à l'an dernier, sans toutefois articuler de chiffre.
Les droits de douane américains, qui n'ont eu que des conséquences minimes sur la première moitié de l'année, pèseront inévitablement sur le résultat 2025 de l'ordre de "quelques dizaines de points de base", a indiqué Anna Manz.
Ces annonces n'ont visiblement pas convaincu les investisseurs, le titre du numéro un mondial de l'alimentation achevant la séance sur une dégringolade de 4,6% à 74,14 francs, alors que l'indice phare SMI a clôturé en repli de 0,26%. "Les résultats s'avèrent contrastés", pointe Patrik Schwendimann de la Banque cantonale de Zurich. L'évolution négative des volumes au deuxième trimestre incite à la prudence. Reste que le redressement du paquebot Nestlé pourrait prendre moins de temps qu'anticipé au vu de la "croissance sous-jacente robuste" du groupe, note Jean-Philippe Bertschy de Vontobel.
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Nestle N | 73.32 |
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-1.11%
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89.43 | 72.32 | 9'212'443.00 |