Bourse: commentaire de marché
24.07.2025 18:15:08
Comme anticipé par les économistes, la Banque centrale européenne (BCE) a laissé ses taux inchangés, reconnaissant un contexte économique "extrêmement incertain" à cause des tensions commerciales. Cette pause intervient à l'issue d'un long cycle de baisses de taux initié il y a un an, pour prendre le temps d'évaluer les décisions imminentes dans le bras de fer commercial entre Washington et les Européens. "La BCE reste pour l'instant dans l'expectative", mais cela ne devrait pas durer, affirme Guy Stear, responsable de la stratégie pour les marchés développés de l'Amundi Investment Institute.
"Si la croissance continue de ralentir au second semestre comme nous le prévoyons, nous pensons que la BCE réduira ses taux directeurs à deux reprises supplémentaires", estime-t-il. Car "même en supposant qu'un accord soit conclu entre l'UE et les États-Unis, les droits de douane nuiront à l'économie européenne, tandis que les pressions sur les prix s'atténuent", note Charles Seville, directeur senior chez Fitch Ratings.
Chiffrant le montant des représailles en cas d'échec de l'accord commercial avec les Etats-Unis, l'Union européenne (UE) a elle validé des mesures de rétorsion à hauteur de 93 milliards d'euros. Celles-ci s'appliqueraient dès le 7 août si les négociations avec les Etats-Unis devaient échouer, ont indiqué des diplomates européens. Une liste de marchandises américaines, du Bourbon aux voitures en passant par les avions, seraient taxées si l'administration Trump devait appliquer des droits de douane de 30% sur les importations européennes à partir du 1er août.
La Bourse de New York évoluait sur une note contrastée, accueillant avec prudence la publication d'une nouvelle vague de résultats d'entreprises jugés en demi-teinte, dont ceux de certains géants de la tech. Vers 17h30, le Dow Jones reculait de 0,30%, tandis que l'indice Nasdaq grappillait 0,28%, tout comme l'indice élargi S&P 500.
Du côté de la Bourse suisse , le SMI a achevé la séance en repli, malgré une reprise en en fin d'après-midi. L'indice phare a ainsi cédé 0,26% à 12'045,78 points. Après avoir atteint un plus haut du jour à 12'136,68 points en début de séance, l'indice phare a peu à peu cédé ses gains, touchant son plus bas de séance en début d'après-midi, au-dessous des 12'000 points à 11'992,87 points. Le SLI est en revanche parvenu à rester dans le vert, prenant 0,17% à 2006,03 points, alors que l'indicateur élargi SPI a lâché à peine 0,03% à 16'825,84 points.
Parmi les 31 valeurs constitutives du SLI, douze ont perdu du terrain, les dix-neuf autres en gagnant. Le poids lourd Nestlé (-4,5%) a hérité de la lanterne rouge et plombé les indices. Les investisseurs n'ont guère goûté le recul des recettes, ni la stagnation des volumes sur six mois, sans compter le plongeon de 10% du bénéfice net.
L'équipementier en soupapes à vide VAT Group (-2,5%) a aussi vécu une séance laborieuse, tout comme Le logisticien Kühne+Nagel (-2,0%). Le groupe de Schindellegi a déçu les attentes, avec des résultats pénalisés par la morosité du commerce mondial et un dollar faible.
Le bon de participation du fabricant d'ascenseurs et escaliers mécaniques Schindler (-1,9%) , le géant genevois du luxe Richemont (-1,6%) et le chocolatier Lindt & Sprüngli (bon de participation -1,9%) ont aussi peiné.
L'horloger Swatch Group (+3,1%) a terminé sur la plus haute marche du podium, devant le géant des génériques Sandoz Group (+2,1%) et le numéro un bancaire helvétique UBS (+2,0% aussi). Le spécialiste des soins ophtalmiques Alcon (+2,0%) a aussi solidement progressé.
Le géant pharmaceutique Roche s'est enrobé de 1,4%, après avoir engrangé un bénéfice net en hausse de 17% et solidement performé sur le marché américain. Son homologue et voisin Novartis était moins en verve (+0,4%).
Sur le marché élargi, le champion des peptides Bachem a été inarrêtable, s'envolant d 31% à 75,00 francs. Le groupe a fait progresser ses recettes de 30% et son bénéfice de près de 40% sur six mois. Il a emmené d'autres sous-traitants pharma, comme Polypeptide (+14%) et Siegfried (+4,7%).
Sulzer s'est solidement ancré en terrain positif (+7%), après la confirmation des prévisions financières pour l'ensemble de l'année.
Galderma s'est enrobé de 7,6%, soutenu par sa solide copie à mi-parcours, portée par des ventes aux Etats-Unis.
Georg Fischer a terminé dans le rouge (-0,4%), en dépit de l'amélioration de sa rentabilité semestrielle.
Calida a plongé de 7,7%, Meier Tobler de 9,52% et Cembra Money Bank de 10,4% après leur copie à mi-parcours. Vontobel s'est enfoncé de 12,5% et Leonteq a décroché de 18,7% après avoir vu leur rentabilité respective reculer.
Bourse Zurich: le SMI finit dans le rouge, les droits de douane dans le viseur
Zurich (awp) - Ayant ralenti la cadence en matinée, la Bourse suisse a clôturé jeudi en ordre dispersé, l'indice phare SMI et l'indicateur élargi SPI terminant dans le rouge, alors que le SLI a grappillé quelques points. Les investisseurs ont digéré une grosse volée de résultats d'entreprises, dont la piètre performance de Nestlé.Comme anticipé par les économistes, la Banque centrale européenne (BCE) a laissé ses taux inchangés, reconnaissant un contexte économique "extrêmement incertain" à cause des tensions commerciales. Cette pause intervient à l'issue d'un long cycle de baisses de taux initié il y a un an, pour prendre le temps d'évaluer les décisions imminentes dans le bras de fer commercial entre Washington et les Européens. "La BCE reste pour l'instant dans l'expectative", mais cela ne devrait pas durer, affirme Guy Stear, responsable de la stratégie pour les marchés développés de l'Amundi Investment Institute.
"Si la croissance continue de ralentir au second semestre comme nous le prévoyons, nous pensons que la BCE réduira ses taux directeurs à deux reprises supplémentaires", estime-t-il. Car "même en supposant qu'un accord soit conclu entre l'UE et les États-Unis, les droits de douane nuiront à l'économie européenne, tandis que les pressions sur les prix s'atténuent", note Charles Seville, directeur senior chez Fitch Ratings.
Chiffrant le montant des représailles en cas d'échec de l'accord commercial avec les Etats-Unis, l'Union européenne (UE) a elle validé des mesures de rétorsion à hauteur de 93 milliards d'euros. Celles-ci s'appliqueraient dès le 7 août si les négociations avec les Etats-Unis devaient échouer, ont indiqué des diplomates européens. Une liste de marchandises américaines, du Bourbon aux voitures en passant par les avions, seraient taxées si l'administration Trump devait appliquer des droits de douane de 30% sur les importations européennes à partir du 1er août.
La Bourse de New York évoluait sur une note contrastée, accueillant avec prudence la publication d'une nouvelle vague de résultats d'entreprises jugés en demi-teinte, dont ceux de certains géants de la tech. Vers 17h30, le Dow Jones reculait de 0,30%, tandis que l'indice Nasdaq grappillait 0,28%, tout comme l'indice élargi S&P 500.
Du côté de la Bourse suisse , le SMI a achevé la séance en repli, malgré une reprise en en fin d'après-midi. L'indice phare a ainsi cédé 0,26% à 12'045,78 points. Après avoir atteint un plus haut du jour à 12'136,68 points en début de séance, l'indice phare a peu à peu cédé ses gains, touchant son plus bas de séance en début d'après-midi, au-dessous des 12'000 points à 11'992,87 points. Le SLI est en revanche parvenu à rester dans le vert, prenant 0,17% à 2006,03 points, alors que l'indicateur élargi SPI a lâché à peine 0,03% à 16'825,84 points.
Parmi les 31 valeurs constitutives du SLI, douze ont perdu du terrain, les dix-neuf autres en gagnant. Le poids lourd Nestlé (-4,5%) a hérité de la lanterne rouge et plombé les indices. Les investisseurs n'ont guère goûté le recul des recettes, ni la stagnation des volumes sur six mois, sans compter le plongeon de 10% du bénéfice net.
L'équipementier en soupapes à vide VAT Group (-2,5%) a aussi vécu une séance laborieuse, tout comme Le logisticien Kühne+Nagel (-2,0%). Le groupe de Schindellegi a déçu les attentes, avec des résultats pénalisés par la morosité du commerce mondial et un dollar faible.
Le bon de participation du fabricant d'ascenseurs et escaliers mécaniques Schindler (-1,9%) , le géant genevois du luxe Richemont (-1,6%) et le chocolatier Lindt & Sprüngli (bon de participation -1,9%) ont aussi peiné.
L'horloger Swatch Group (+3,1%) a terminé sur la plus haute marche du podium, devant le géant des génériques Sandoz Group (+2,1%) et le numéro un bancaire helvétique UBS (+2,0% aussi). Le spécialiste des soins ophtalmiques Alcon (+2,0%) a aussi solidement progressé.
Le géant pharmaceutique Roche s'est enrobé de 1,4%, après avoir engrangé un bénéfice net en hausse de 17% et solidement performé sur le marché américain. Son homologue et voisin Novartis était moins en verve (+0,4%).
Sur le marché élargi, le champion des peptides Bachem a été inarrêtable, s'envolant d 31% à 75,00 francs. Le groupe a fait progresser ses recettes de 30% et son bénéfice de près de 40% sur six mois. Il a emmené d'autres sous-traitants pharma, comme Polypeptide (+14%) et Siegfried (+4,7%).
Sulzer s'est solidement ancré en terrain positif (+7%), après la confirmation des prévisions financières pour l'ensemble de l'année.
Galderma s'est enrobé de 7,6%, soutenu par sa solide copie à mi-parcours, portée par des ventes aux Etats-Unis.
Georg Fischer a terminé dans le rouge (-0,4%), en dépit de l'amélioration de sa rentabilité semestrielle.
Calida a plongé de 7,7%, Meier Tobler de 9,52% et Cembra Money Bank de 10,4% après leur copie à mi-parcours. Vontobel s'est enfoncé de 12,5% et Leonteq a décroché de 18,7% après avoir vu leur rentabilité respective reculer.
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