Marchés et bourses
20.11.2025 18:15:12
A l'image des autres places européennes, la Bourse suisse a été portée dès l'ouverture par les "résultats explosifs de Nvidia", selon John Plassard, associé de la banque Cité Gestion. "Ce signal fort relance l'appétit pour la thématique, alors même que les doutes sur une possible bulle technologique continuaient de planer. Au moins pour aujourd'hui, Nvidia vient de remettre de l'ordre dans le débat", analyse l'expert.
Reste que "tous les nuages ne se sont pas dissipés. L'anxiété autour du surinvestissement dans l'IA, et le recours à la dette pour le financer ne cessent de gonfler, et pour de bonnes raisons", avertit Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
En matière de nouvelles macroéconomiques, le marché de l'emploi aux Etats-Unis continue de se dégrader au mois de septembre, avec une progression à 4,4% du taux de chômage, selon les données publiées jeudi, avec plus de six semaines de retard du fait de la paralysie budgétaire. Les créations d'emplois ont malgré tout progressé plus qu'attendu sur la période, avec 119'000 nouveaux postes créés, nettement mieux que ce qu'attendaient les analystes, qui en anticipaient plutôt 52'000.
En Suisse, les exportations désaisonnalisées de la Suisse ont stagné en octobre à 22,53 milliards de francs, soit un repli de 0,3% sur un mois en termes nominaux, de 0,6% en termes réels. Les importations ont elles aussi plafonné à 19,91 milliards, (+0,2% nominal, +0,1% réel). Les exportations horlogères se sont elles accrues pour la première fois depuis le mois de juillet (+1,9%).
Wall Street, après avoir ouvert en nette hausse, évoluait dans le vert en matinée, les indices Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq progressant de 0,57%, 0,63% et 0,76%, respectivement.
___ VAT Group surfe sur la vague Nvidia
Du côté de la Bourse suisse, le Swiss Market Index (SMI), qui avait retrouvé de l'allant en milieu d'après-midi après avoir touché un plus bas du jour vers 13h00 à près de 12'532 points, a connu un nouveau coup de mou en fin de séance, clôturant celle-ci sur un gain d'à peine 0,10% 12'543,06 points. Le Swiss Leader Index (SLI) a fait un peu mieux, prenant lui 0,18% à 2023,97 points, alors que l'indicateur élargi Swiss Performance Index (SPI) s'est étoffé de 0,21% à 17'253,92 points.
Sur les trente valeurs constitutives du SLI, treize ont gagné du terrain et dix-sept, dont trois des quatre poids lourds de la cote, en ont perdu.
L'équipementier de pompes à vide VAT Group (+4,2%), dont UBS a relevé la note de "neutre" à "acheter", a terminé sur la plus haute marche du podium, suivi par le géant de l'électrotechnique ABB(+2,2%) et celui du luxe, Richemont (+2,2%), moins affecté que Swatch Group (-0,3%) par le nouveau repli des exportations horlogères aux Etats-Unis en octobre.
Parmi les poids lourds du marché, seul le bon Roche (0,7%) a soutenu les indices. Son voisin et concurrent Novartis a en revanche cédé 1,8%, héritant de la lanterne rouge. Le géant pharmaceutique, qui prévoit d'ouvrir plusieurs usines en Caroline du Nord aux Etats-Unis, a étendu d'un an l'horizon temporel de ses perspectives à moyen-terme. La multinationale rhénane ambitionne d'afficher sur la période 2025-2030 une cadence de croissance annualisée et apurée des effets de change de l'ordre de 5 à 6%, contre plus de 6% sur la période 2024-2029.
Le numéro un bancaire helvétique UBS a abandonné lui 0,8%, alors que le paquebot alimentaire Nestlé a lâché 0,2%, malgré un relèvement par Goldmann Sachs de l'objectif de cours à 93 francs, contre 92 francs précédemment.
Parmi les nouvelles d'entreprises du jour, le chimiste de la construction Sika (+0,4%) a racheté la société saoudienne Al Khaleej Industrial (Gulf Seal). Cette transaction, dont le montant n'est pas dévoilé, permet au groupe zougois de s'étendre au Moyen-Orient.
En queue de peloton, figuraient encore, outre UBS et Novartis, le bon Lindt (-0,2%), que Vontobel recommande désormais d'"acheter", Sandoz Group (-1%) et Kühne + Nagel (-1%).
Sur le marché élargi, Sunrise a dégringolé de 3%. L'opérateur a échangé 93,1% des actions de classe A ADS ("American Depositary Shares"), des titres de sociétés étrangères cotés aux Etats-Unis, contre des titres de classe A du groupe.
Avolta a progressé de 0,9%. Le spécialiste des boutiques hors taxes et de la restauration de voyage a remporté deux contrats à l'aéroport international de Washington Dulles.
Sulzer (+0,8%) a reçu une commande de la part du spécialiste singapourien des chantiers navals pour installations offshore Seatrium, qui équipera deux navires de l'entreprise publique pétrolière brésilienne Petrobras.
Carlo Gavazzi a bondi de 6,4%. Engagé dans une coûteuse restructuration fabricant de composants pour l'automatisation a subi une chute de sa rentabilité, qui s'est traduite par une perte nette au premier semestre de l'exercice décalé 2025/26 (clos à fin septembre).
Bourse Zurich: le SMI clôture en hausse, non sans peine
Zurich (awp) - La Bourse suisse a achevé la séance de jeudi dans le vert, son indice phare SMI ayant toutefois peiné en fin d'après-midi. Auparavant, les investisseurs ont été rassurés par les résultats la veille du fabricant de microprocesseurs Nvidia et ont semblé se satisfaire de l'évolution de l'emploi aux Etats-Unis en septembre.A l'image des autres places européennes, la Bourse suisse a été portée dès l'ouverture par les "résultats explosifs de Nvidia", selon John Plassard, associé de la banque Cité Gestion. "Ce signal fort relance l'appétit pour la thématique, alors même que les doutes sur une possible bulle technologique continuaient de planer. Au moins pour aujourd'hui, Nvidia vient de remettre de l'ordre dans le débat", analyse l'expert.
Reste que "tous les nuages ne se sont pas dissipés. L'anxiété autour du surinvestissement dans l'IA, et le recours à la dette pour le financer ne cessent de gonfler, et pour de bonnes raisons", avertit Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
En matière de nouvelles macroéconomiques, le marché de l'emploi aux Etats-Unis continue de se dégrader au mois de septembre, avec une progression à 4,4% du taux de chômage, selon les données publiées jeudi, avec plus de six semaines de retard du fait de la paralysie budgétaire. Les créations d'emplois ont malgré tout progressé plus qu'attendu sur la période, avec 119'000 nouveaux postes créés, nettement mieux que ce qu'attendaient les analystes, qui en anticipaient plutôt 52'000.
En Suisse, les exportations désaisonnalisées de la Suisse ont stagné en octobre à 22,53 milliards de francs, soit un repli de 0,3% sur un mois en termes nominaux, de 0,6% en termes réels. Les importations ont elles aussi plafonné à 19,91 milliards, (+0,2% nominal, +0,1% réel). Les exportations horlogères se sont elles accrues pour la première fois depuis le mois de juillet (+1,9%).
Wall Street, après avoir ouvert en nette hausse, évoluait dans le vert en matinée, les indices Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq progressant de 0,57%, 0,63% et 0,76%, respectivement.
___ VAT Group surfe sur la vague Nvidia
Du côté de la Bourse suisse, le Swiss Market Index (SMI), qui avait retrouvé de l'allant en milieu d'après-midi après avoir touché un plus bas du jour vers 13h00 à près de 12'532 points, a connu un nouveau coup de mou en fin de séance, clôturant celle-ci sur un gain d'à peine 0,10% 12'543,06 points. Le Swiss Leader Index (SLI) a fait un peu mieux, prenant lui 0,18% à 2023,97 points, alors que l'indicateur élargi Swiss Performance Index (SPI) s'est étoffé de 0,21% à 17'253,92 points.
Sur les trente valeurs constitutives du SLI, treize ont gagné du terrain et dix-sept, dont trois des quatre poids lourds de la cote, en ont perdu.
L'équipementier de pompes à vide VAT Group (+4,2%), dont UBS a relevé la note de "neutre" à "acheter", a terminé sur la plus haute marche du podium, suivi par le géant de l'électrotechnique ABB(+2,2%) et celui du luxe, Richemont (+2,2%), moins affecté que Swatch Group (-0,3%) par le nouveau repli des exportations horlogères aux Etats-Unis en octobre.
Parmi les poids lourds du marché, seul le bon Roche (0,7%) a soutenu les indices. Son voisin et concurrent Novartis a en revanche cédé 1,8%, héritant de la lanterne rouge. Le géant pharmaceutique, qui prévoit d'ouvrir plusieurs usines en Caroline du Nord aux Etats-Unis, a étendu d'un an l'horizon temporel de ses perspectives à moyen-terme. La multinationale rhénane ambitionne d'afficher sur la période 2025-2030 une cadence de croissance annualisée et apurée des effets de change de l'ordre de 5 à 6%, contre plus de 6% sur la période 2024-2029.
Le numéro un bancaire helvétique UBS a abandonné lui 0,8%, alors que le paquebot alimentaire Nestlé a lâché 0,2%, malgré un relèvement par Goldmann Sachs de l'objectif de cours à 93 francs, contre 92 francs précédemment.
Parmi les nouvelles d'entreprises du jour, le chimiste de la construction Sika (+0,4%) a racheté la société saoudienne Al Khaleej Industrial (Gulf Seal). Cette transaction, dont le montant n'est pas dévoilé, permet au groupe zougois de s'étendre au Moyen-Orient.
En queue de peloton, figuraient encore, outre UBS et Novartis, le bon Lindt (-0,2%), que Vontobel recommande désormais d'"acheter", Sandoz Group (-1%) et Kühne + Nagel (-1%).
Sur le marché élargi, Sunrise a dégringolé de 3%. L'opérateur a échangé 93,1% des actions de classe A ADS ("American Depositary Shares"), des titres de sociétés étrangères cotés aux Etats-Unis, contre des titres de classe A du groupe.
Avolta a progressé de 0,9%. Le spécialiste des boutiques hors taxes et de la restauration de voyage a remporté deux contrats à l'aéroport international de Washington Dulles.
Sulzer (+0,8%) a reçu une commande de la part du spécialiste singapourien des chantiers navals pour installations offshore Seatrium, qui équipera deux navires de l'entreprise publique pétrolière brésilienne Petrobras.
Carlo Gavazzi a bondi de 6,4%. Engagé dans une coûteuse restructuration fabricant de composants pour l'automatisation a subi une chute de sa rentabilité, qui s'est traduite par une perte nette au premier semestre de l'exercice décalé 2025/26 (clos à fin septembre).
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