Marchés et bourses
21.11.2025 11:30:16
Oracle, la dernière entreprise à avoir rejoint le cercle des méga contrats d'OpenAI (ChatGpt) , est désormais devenu le baromètre du risque de crédit IA, en partie parce qu'elle dépense des milliards financés par la dette et en partie parce que ses notations de crédit sont plus faibles que celles de Microsoft ou Google, a analysé Ipek Ozkardeskaya de Swissquote.
La firme a vu ses CDS, qui permettent de s'assurer contre le défaut d'un émetteur de dette, à 5 ans dépasser 110 points de base, au plus haut sur trois ans. "Plus le risque de défaut perçu est élevé, plus la demande des investisseurs et le prix sont hauts".
Et l'analyste de mettre en garde: "je ne veux pas revenir là-dessus mais la chute de Credit Suisse a commencé sur le marché des CDS".
Dans la zone euro, l'indice PMI Flash s'est établi à 52,4 points ce mois-ci, contre 52,5 points en octobre, ce qui constituait un plus haut depuis deux ans et demi.
Cet après-midi, les investisseurs pourront écouter d'une oreille attentive de le discours du vice-président de la Fed, Philip Jefferson, et se pencher sur l'estimation finale de la confiance des consommateurs américains en novembre, publiée par l'Université du Michigan.
Quant à la prochaine réunion de la Réserve fédérale, le dernier rapport sur l'emploi US publié jeudi "confirme notre estimation selon laquelle les banquiers centraux maintiendront le statu quo en décembre", note DWS. UBS de son côté estime que l'institut a de la marge pour deux coups de rabot de 25 points de base d'ici la fin du 1er trimestre 2026.
___ Les poids lourds en forme
Vers 10h55, le SMI grappillait 0,06% à 12'548,88 points. Le SLI se délestait de 0,13% à 2021,37 points et le SPI de 0,13% également À 17'211,89 points. Sur les trente principales valeurs, seize s'affichaient en vert quand quatorze dévissaient.
Novartis avait ravi la pole position à son homologue bâlois, engrangeant 1,3%, devant SGS (+1,2%), qui a signé une prise de participation majoritaire en France, et Swiss Re (+1,1%).
Les autres poids lourds Nestlé (+0,7%) et Roche (+0,6%) soutenaient l'indice.
Schindler avait inversé la tendance du début de matinée, prenant 0,9%. Le lucernois doit composer avec le départ d'Hugo Martinho, son responsable des ressources humaines, qui siège à la direction générale.
Chez les perdants, le genevois Richemont et le biennois Swatch Group se déchargeaient de respectivement 0,9% et 0,3% au lendemain de publication de la chute des exportations horlogères vers les Etats-Unis en octobre.
UBS (-2%), en plein bras de fer avec les autorités suisses au sujet des fonds propres, a dépensé 1,60 milliard de francs pour racheter plus de 52,5 millions de nominatives, représentant 1,6% du capital-actions.
Les valeurs technologiques peinaient, à l'image de Logitech (-2,1%) et surtout VAT, lanterne rouge, qui perdait près de 8%.
Sur le marché élargi, Cembra (+1,1%) a nommé Bernardo de Barros Franco en tant que responsable de la clientèle et de la croissance au 1er décembre.
SHL Telemedicine s'enfonçait de 11%. Le groupe israélien coté à Zurich veut récolter un montant brut de 29,5 millions de francs via une offre de droits de souscription.
Bourse Zurich: le SMI résiste encore un peu au spectre d'une déroute de l'IA
Zurich (awp) - La Bourse suisse s'accrochait vendredi à ses maigres gains en fin de matinée, quand ses homologues européennes reculaient nettement dans le sillage de la correction enregistrée à Wall Street. Les acteurs du marché évaluent si investir vaut encore le coup, alors que les craintes d'un éclatement de la bulle autour de l'intelligence artificielle (IA), en raison de l'endettement démesuré du secteur, se font de plus en plus vives.Oracle, la dernière entreprise à avoir rejoint le cercle des méga contrats d'OpenAI (ChatGpt) , est désormais devenu le baromètre du risque de crédit IA, en partie parce qu'elle dépense des milliards financés par la dette et en partie parce que ses notations de crédit sont plus faibles que celles de Microsoft ou Google, a analysé Ipek Ozkardeskaya de Swissquote.
La firme a vu ses CDS, qui permettent de s'assurer contre le défaut d'un émetteur de dette, à 5 ans dépasser 110 points de base, au plus haut sur trois ans. "Plus le risque de défaut perçu est élevé, plus la demande des investisseurs et le prix sont hauts".
Et l'analyste de mettre en garde: "je ne veux pas revenir là-dessus mais la chute de Credit Suisse a commencé sur le marché des CDS".
Dans la zone euro, l'indice PMI Flash s'est établi à 52,4 points ce mois-ci, contre 52,5 points en octobre, ce qui constituait un plus haut depuis deux ans et demi.
Cet après-midi, les investisseurs pourront écouter d'une oreille attentive de le discours du vice-président de la Fed, Philip Jefferson, et se pencher sur l'estimation finale de la confiance des consommateurs américains en novembre, publiée par l'Université du Michigan.
Quant à la prochaine réunion de la Réserve fédérale, le dernier rapport sur l'emploi US publié jeudi "confirme notre estimation selon laquelle les banquiers centraux maintiendront le statu quo en décembre", note DWS. UBS de son côté estime que l'institut a de la marge pour deux coups de rabot de 25 points de base d'ici la fin du 1er trimestre 2026.
___ Les poids lourds en forme
Vers 10h55, le SMI grappillait 0,06% à 12'548,88 points. Le SLI se délestait de 0,13% à 2021,37 points et le SPI de 0,13% également À 17'211,89 points. Sur les trente principales valeurs, seize s'affichaient en vert quand quatorze dévissaient.
Novartis avait ravi la pole position à son homologue bâlois, engrangeant 1,3%, devant SGS (+1,2%), qui a signé une prise de participation majoritaire en France, et Swiss Re (+1,1%).
Les autres poids lourds Nestlé (+0,7%) et Roche (+0,6%) soutenaient l'indice.
Schindler avait inversé la tendance du début de matinée, prenant 0,9%. Le lucernois doit composer avec le départ d'Hugo Martinho, son responsable des ressources humaines, qui siège à la direction générale.
Chez les perdants, le genevois Richemont et le biennois Swatch Group se déchargeaient de respectivement 0,9% et 0,3% au lendemain de publication de la chute des exportations horlogères vers les Etats-Unis en octobre.
UBS (-2%), en plein bras de fer avec les autorités suisses au sujet des fonds propres, a dépensé 1,60 milliard de francs pour racheter plus de 52,5 millions de nominatives, représentant 1,6% du capital-actions.
Les valeurs technologiques peinaient, à l'image de Logitech (-2,1%) et surtout VAT, lanterne rouge, qui perdait près de 8%.
Sur le marché élargi, Cembra (+1,1%) a nommé Bernardo de Barros Franco en tant que responsable de la clientèle et de la croissance au 1er décembre.
SHL Telemedicine s'enfonçait de 11%. Le groupe israélien coté à Zurich veut récolter un montant brut de 29,5 millions de francs via une offre de droits de souscription.
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