Marchés et bourses
16.12.2025 18:15:13
Le marché de l'emploi aux Etats-Unis a montré des signes de dégradation au mois de novembre, avec une progression du taux de chômage à 4,6%, au plus haut depuis quatre ans. Dans le même temps, les créations d'emplois ont continué de ralentir. Ces dernières ont malgré tout progressé plus que prévu, selon les données publiées mardi par le département du Travail, avec 64'000 nouveaux emplois créés en novembre, soit un peu mieux que les prévisions des analystes, qui s'attendaient à 45'000. Ils tablaient en revanche sur un taux de chômage un peu moins élevé, à 4,5%.
Les ventes au détail sont restées stable au mois d'octobre aux Etats-Unis. Les marchés anticipaient une légère hausse sur ce mois, dans un trimestre où le ralentissement se poursuit.
"Le marché tente de déterminer comment interpréter ce rapport, car il existe de nombreuses données contradictoires, beaucoup d'informations à assimiler", a commenté Steve Sosnick, d'Interactive Brokers. "Le problème avec ces chiffres, dans une certaine mesure, c'est qu'ils ne sont pas bons, mais pas assez mauvais pour inciter la Réserve fédérale (Fed) à agir rapidement". "La situation est donc difficile actuellement" pour les marchés, assure l'analyste.
"Jerome Powell l'a rappelé la semaine dernière sans ambiguïté, c'est désormais la dynamique du marché du travail qui guidera les prochaines décisions de politique monétaire aux Etats-Unis," expliquait en matinée John Plassard, associé en charge de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion.
"Pour l'emploi comme pour les ventes au détail s'applique l'adage familier: 'une bonne nouvelle est une mauvaise nouvelle, une mauvaise nouvelle est une bonne nouvelle", notait Ipek Ozkardeskaya, analyste vedette chez Swissquote. De robustes indications éloigneraient de fait la perspective de voir la Réserve fédérale (Fed) poursuivre l'assouplissement de sa politique monétaire.
La croissance de l'activité du secteur privé a ralenti en zone euro en décembre, bridée notamment par sa locomotive allemande. D'ici peu doit encore paraître le climat d'investissement outre-Rhin pour le même mois.
A la Bourse suisse, le Swiss Market Index (SMI) a terminé dans le vert, grappillant 0,15% à 13'056,74 points, non sans être passé en zone rouge vers 16h00. Le Swiss Leader Index (SLI) a pris 0,10% à 2112,36 points et l'indicateur élargi Swiss Performance Index (SPI) 0,03% à 17'920,48 points. Sur les 30 principales valorisations, seize ont cédé du terrain et quatorze en ont pris.
___ Passage à vide pour VAT
La grande banque UBS (+3,8%) a terminé sur la plus haute marche du podium, propulsée par une recommandation à l'achat formulée par Bank of America, devant l'horloger biennois Swatch (porteur +2,1%) et le cimentier Holcim (+1,6%). Le Parquet national antiterroriste (PNAT) français a requis mardi une amende de 1,125 million d'euros (1,05 millions de francs) contre la filiale d'Holcim, Lafarge, en tant que personne morale, poursuivie pour financement du terrorisme et violation d'embargo.
Le mastodonte des matériaux de construction s'est en outre offert une majorité dans son modeste homologue péruvien Cementos Pacasmayo, valorisé à 1,5 milliard de dollars.
Concurrent de Swatch Group dans le luxe, Richemont (+0,9%) figurait également aux avant-postes, accompagné par Amrize (+0,8%) et SGS (+0,8%). Du côté des poids lourds de la cote, le géant Pharma Novartis (+0,2%) imitait le numéro un bancaire, alors que le bon Roche et la nominative Nestlé abandonnaient respectivement 0,5 et 0,6%. Citigroup a raboté son objectif de cours pour le géant alimentaire veveysan.
Le spécialiste de l'audition Sonova (+0,5%) a intégré dans ses actifs une technologie de gestion des acouphènes, pour un montant non dévoilé.
La lanterne rouge revenait au producteur de soupapes pour pompes à vide VAT (-2,8%), handicapé par une recommandation à la vente exprimée par Goldman Sachs.
Sur le marché élargi, Vontobel (-1,7%) a pris congé de son directeur financier et des risques Thomas Heinzel. La banque de gestion zurichoise confiera temporairement ses attributions à des subalternes, le temps d'embaucher un nouveau titulaire.
Le chimiste de spécialités Clariant (-0,9%) et l'exploitant de tarmacs Flughafen Zürich (-0,5%) ont aussi souffert d'une dégradation à "neutral" de l'appréciation de leurs titres formulée par UBS.
Barry Callebaut s'est en revanche envolé de 5,8%. Le chocolatier zurichois envisagerait de se séparer de son activité cacao, croit savoir Reuters. L'examen de cette possibilité par le plus grand producteur de chocolat mondial en serait à un stade précoce.
Bourse Zurich: le SMI termine de peu dans le vert
Zurich (awp) - La Bourse suisse a terminé la séance de mardi de peu dans le vert, les investisseurs perdant au fil de la journée la confiance affichée en matinée. Gardant un oeil sur les pourparlers de paix en Ukraine, les détenteurs de capitaux ont peiné à tirer des conclusions claires, après la publication d'une nouvelle dégradation de la situation en matière d'emploi aux Etats-Unis.Le marché de l'emploi aux Etats-Unis a montré des signes de dégradation au mois de novembre, avec une progression du taux de chômage à 4,6%, au plus haut depuis quatre ans. Dans le même temps, les créations d'emplois ont continué de ralentir. Ces dernières ont malgré tout progressé plus que prévu, selon les données publiées mardi par le département du Travail, avec 64'000 nouveaux emplois créés en novembre, soit un peu mieux que les prévisions des analystes, qui s'attendaient à 45'000. Ils tablaient en revanche sur un taux de chômage un peu moins élevé, à 4,5%.
Les ventes au détail sont restées stable au mois d'octobre aux Etats-Unis. Les marchés anticipaient une légère hausse sur ce mois, dans un trimestre où le ralentissement se poursuit.
"Le marché tente de déterminer comment interpréter ce rapport, car il existe de nombreuses données contradictoires, beaucoup d'informations à assimiler", a commenté Steve Sosnick, d'Interactive Brokers. "Le problème avec ces chiffres, dans une certaine mesure, c'est qu'ils ne sont pas bons, mais pas assez mauvais pour inciter la Réserve fédérale (Fed) à agir rapidement". "La situation est donc difficile actuellement" pour les marchés, assure l'analyste.
"Jerome Powell l'a rappelé la semaine dernière sans ambiguïté, c'est désormais la dynamique du marché du travail qui guidera les prochaines décisions de politique monétaire aux Etats-Unis," expliquait en matinée John Plassard, associé en charge de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion.
"Pour l'emploi comme pour les ventes au détail s'applique l'adage familier: 'une bonne nouvelle est une mauvaise nouvelle, une mauvaise nouvelle est une bonne nouvelle", notait Ipek Ozkardeskaya, analyste vedette chez Swissquote. De robustes indications éloigneraient de fait la perspective de voir la Réserve fédérale (Fed) poursuivre l'assouplissement de sa politique monétaire.
La croissance de l'activité du secteur privé a ralenti en zone euro en décembre, bridée notamment par sa locomotive allemande. D'ici peu doit encore paraître le climat d'investissement outre-Rhin pour le même mois.
A la Bourse suisse, le Swiss Market Index (SMI) a terminé dans le vert, grappillant 0,15% à 13'056,74 points, non sans être passé en zone rouge vers 16h00. Le Swiss Leader Index (SLI) a pris 0,10% à 2112,36 points et l'indicateur élargi Swiss Performance Index (SPI) 0,03% à 17'920,48 points. Sur les 30 principales valorisations, seize ont cédé du terrain et quatorze en ont pris.
___ Passage à vide pour VAT
La grande banque UBS (+3,8%) a terminé sur la plus haute marche du podium, propulsée par une recommandation à l'achat formulée par Bank of America, devant l'horloger biennois Swatch (porteur +2,1%) et le cimentier Holcim (+1,6%). Le Parquet national antiterroriste (PNAT) français a requis mardi une amende de 1,125 million d'euros (1,05 millions de francs) contre la filiale d'Holcim, Lafarge, en tant que personne morale, poursuivie pour financement du terrorisme et violation d'embargo.
Le mastodonte des matériaux de construction s'est en outre offert une majorité dans son modeste homologue péruvien Cementos Pacasmayo, valorisé à 1,5 milliard de dollars.
Concurrent de Swatch Group dans le luxe, Richemont (+0,9%) figurait également aux avant-postes, accompagné par Amrize (+0,8%) et SGS (+0,8%). Du côté des poids lourds de la cote, le géant Pharma Novartis (+0,2%) imitait le numéro un bancaire, alors que le bon Roche et la nominative Nestlé abandonnaient respectivement 0,5 et 0,6%. Citigroup a raboté son objectif de cours pour le géant alimentaire veveysan.
Le spécialiste de l'audition Sonova (+0,5%) a intégré dans ses actifs une technologie de gestion des acouphènes, pour un montant non dévoilé.
La lanterne rouge revenait au producteur de soupapes pour pompes à vide VAT (-2,8%), handicapé par une recommandation à la vente exprimée par Goldman Sachs.
Sur le marché élargi, Vontobel (-1,7%) a pris congé de son directeur financier et des risques Thomas Heinzel. La banque de gestion zurichoise confiera temporairement ses attributions à des subalternes, le temps d'embaucher un nouveau titulaire.
Le chimiste de spécialités Clariant (-0,9%) et l'exploitant de tarmacs Flughafen Zürich (-0,5%) ont aussi souffert d'une dégradation à "neutral" de l'appréciation de leurs titres formulée par UBS.
Barry Callebaut s'est en revanche envolé de 5,8%. Le chocolatier zurichois envisagerait de se séparer de son activité cacao, croit savoir Reuters. L'examen de cette possibilité par le plus grand producteur de chocolat mondial en serait à un stade précoce.
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