Zurich (awp) - La Bourse suisse semble se diriger vers des premiers échanges négatifs mercredi. Wall Street a terminé en retrait, minée par le flou autour de la politique budgétaire et commerciale des Etats-Unis, le secteur de la tech accusant particulièrement le coup. L'inflation en Grande-Bretagne et les statistiques sur l'immobilier aux États-Unis attireront l'attention des investisseurs dans la journée.

"Les indices européens devraient ouvrir en baisse ce matin dans le sillage de la clôture de Wall Street et par le retour brutal d'un vieux fantôme, la flambée (incontrôlée ?) des taux japonais", estime John Plassard de Mirabaud Banque. "Par ailleurs des informations de CNN selon lesquelles Israël préparerait des frappes à l'encontre de l'Iran alimentent la volatilité."

A Wall Street, le Dow Jones a clôturé en perdant 0,27%, l'indice Nasdaq aussi de 0,38%, et l'indice élargi S&P 500 de 0,39%.

Vers 08h15, le pré-SMI compilé par la banque Julius Bär laissait entrevoir un recul de 0,28% à 12'372,75 points. Mardi, l'indice phare de la place zurichoise avait clôturé en hausse de 0,41% sur la barre des 12'400 points.

Sur les vingt valeurs vedettes, Logitech (+0,5%) s'affichait en solitaire vers une ouverture positive. La lanterne rouge revenait à Lonza (-0,8%).

Pour les poids lourds, Nestlé et Novartis reculaient de 0,1%, tandis que le bon Roche chutait davantage (-0,6%) après que l'autorité sanitaire américaine (FDA) lui a demandé des données supplémentaires dans le cadre de l'homologation prévue de l'anticancéreux Columvi.

Hors SMI, le spécialiste bernois de la medtech Ypsomed (-2,2%) a enregistré sur l'exercice 2024/25 une progression marquée des recettes de son coeur de métier. La direction compte maintenir le cap sur l'exercice en cours.

Julius Bär (-4,2%) a inscrit de nouveaux correctifs sur son portefeuille. Il en résulte une charge nette de 130 millions de francs, a indiqué l'établissement mardi soir.

Le fournisseur nidwaldien de services informatiques en voie de fusion avec le norvégien Crayon, SoftwareOne (-2,1%) a entamé l'année dans la modération, tant au niveau de ses ventes que de sa rentabilité.

Par contre, EFG International (+3,7%) a enregistré des afflux nets d'argent de 3,0 milliards de francs sur les quatre premiers mois de l'année, en ligne avec les projections du marché. Le bénéfice net sur la période atteint 130 millions, après 110 millions un an plus tôt.

Et, Georg Fischer (+0,8%) a nommé Thomas Hary comme nouveau président de ses activités vouées au transport de liquides (Piping Systems).

Logitech (+0,5%) a de son côté augmenté le dividende proposé à ses actionnaires de 10 centimes à 1,26 franc.