Zurich (awp) - Les titres suivants étaient commentés par les courtiers, mercredi à la Bourse suisse (cours à 11h00) :

SONOVA (-0,3% à 253,60 francs): sourd aux alertes

L'action Sonova faisait fi mercredi du nouvel avertissement sur résultat formulé par un concurrent du fabricant zurichois de dispositifs d'audition qui doit rendre sa copie pour l'exercice décalé écoulé ce vendredi. Le danois William Demand vient de ravaler une partie de ses ambitions de croissance comme de rentabilité pour l'année en cours, quelque jours à peine après une manoeuvre similaire de la part d'un autre résident du petit royaume nordique, GN Store Nord.

La nominative du groupe de Stäfa reculait certes quelque peu à la Bourse suisse, mais moins que son indice de référence. La multiplication des signaux d'alerte externes n'en accentue pas moins la pression sur le propriétaire des marques Phonaq, Unitron ou encore Sennheiser et il y a fort à parier que les observateurs cristalliseront leur attention sur les perspectives d'avenir plutôt que sur les performances réalisées.

Nombre d'analystes pariant pour l'heure sur une accélération de la croissance et une extension des marges au cours de l'exercice entamé, toute mauvaise surprise risque de se payer cher en Bourse. Et les esprits chagrin ont dans l'intervalle beau jeu de rappeler que les responsables de l'entreprise ont déjà eu à assumer des sorties de feuille de route par le passé.

Le recul de 14% du cours de Sonova depuis le début de l'année constitue d'ailleurs une explication raisonnable à sa relative résistance aux derniers mauvais présages.

SOFTWAREONE (+4,1% à 6,56 francs): Crayon dans la poche

SoftwareOne de son côté s'est enlevé une écharde du pied. Le fournisseur de solutions informatiques vient d'officialiser le succès définitif de son offre publique de rachat sur son concurrent norvégien Crayon. L'opération devrait être prestement finalisée, suite à la validation en assemblée générale de l'augmentation de capital nécessaire au financement de cette reprise et pour peu que les autorités cartellaire n'y trouvent rien à redire.

Pariant sur une réalisation du plan de rapprochement sans accroc, la Banque cantonale de Zurich (ZKB) anticipe d'ores et déjà des retombées positives pour la multinationale nidwaldienne, entre optimisation de la palette de produits, élargissement des débouchés et synergies au niveau des coûts. La finalisation de la fusion pourrait bien remettre définitivement le titre sur une pente ascendante et faire oublier l'avertissement sur résultats formulé en novembre dernier.

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