Economie publique
19.06.2025 17:34:08
Les exportations de garde-temps ont plongé de 9,5% à 2,1 milliards de francs, selon la Fédération de l'industrie horlogère (FH) jeudi. Ce recul était toutefois "attendu après la forte progression observée le mois précédent", avec une augmentation de 18,2% en avril.
Ce recul n'est pas une surprise, a commenté UBS, au vu de l'impression laissée par un mois d'avril artificiellement gonflé, sous l'effet des expéditions préventives à la mise en place des droits de douanes aux Etats-Unis.
En moyenne depuis le début de l'année, la tendance est restée positive, avec une croissance de 1,1% à fin mai, pour un total cumulé de 10,8 milliards de francs. "Ce résultat ne correspond toutefois pas à la situation réelle des ventes, qui ont connu une évolution moins favorable", tempère la FH. En excluant les Etats-Unis, la baisse atteint 4%, reflétant mieux les défis actuels, a souligné Vontobel dans un commentaire.
Sur cinq mois, les Etats-Unis affichent une progression de 29%, quand les cinq autres principales destinations ont toutes reculé, la Chine dégringolant même de près d'un quart.
___ Forts reculs en Asie
En mai, les six principaux marchés se sont retrouvés dans le rouge. Avec un repli de 25,3%, les Etats-Unis ont compté pour plus de 40% de la baisse au niveau mondial. Cet effet boomerang, néanmoins plus modéré qu'attendu, fait suite à l'augmentation de 150% observée en avril.
Le Japon (-10,5%) et le Royaume-Uni (-14,5%) sont venus allonger la liste des marchés en fort repli, déjà dominée par la Chine (-17,4%) et Hong Kong (-12,6%).
Parmi les douze premiers débouchés, seuls les Emirats arabes unis ont enregistré un résultat positif en mai (+17%), s'inscrivant toutefois dans une tendance baissière depuis le début de l'année.
La France a fortement décliné (-18%) comme le Royaume-Uni (-14,5%) ou encore l'Italie (-10%), quand le recul a été plus limité en Allemagne (-4%) et surtout en Espagne (-0,2%).
Le nombre de montres exportées a diminué de 180'000 pièces, soit un déclin de 13,4% au total, principalement en raison de la forte contraction de la catégorie Autres matières (-38,4%). Les montres en métaux précieux et en acier ont baissé de 9% et les produits bimétalliques de presque 13%.
Selon une étude du cabinet de conseil Bain and Company publiée ce jeudi, le secteur du luxe pourrait connaître cette année les pires turbulences depuis quinze ans. La Chine et les Etats-Unis, marchés les plus importants pour le secteur, connaissent une baisse de la demande. Toutefois, le luxe ayant profité d'un fort appétit des consommateurs après le Covid, ce ralentissement se traduit par "un retour à la normale", d'après Bain and Company.
De son côté, Jean-Philippe Bertschy de Vontobel estime que la "fatigue du luxe" et la détérioration du climat de consommation contribuent à rendre les perspectives moins optimistes. Cela était déjà le cas avant les perturbations des taxes douanières et les récents événements au Proche-Orient. En outre, les échos des fournisseurs et de certains détaillants qu'il a reçus sont loin d'être rassurants.
A la clôture de la Bourse suisse jeudi soir, les valeurs du luxe sont restées sous pression. Richemont s'est délesté de 2,6% à 146,90 francs et la porteur Swatch Group de 2,0% à 132,80 francs, dans un SLI en retrait de 0,84%.
Chute des exportations horlogères en mai, snobées par les USA
Zurich (awp) - Les exportations horlogères suisses ont chuté en mai de près de 10% en comparaison annuelle. Les envois vers les Etats-Unis ont fondu, après avoir bondi en avril pour anticiper les effets des droits de douane à l'entrée du territoire américain. Les valeurs du luxe étaient à la peine à la Bourse suisse.Les exportations de garde-temps ont plongé de 9,5% à 2,1 milliards de francs, selon la Fédération de l'industrie horlogère (FH) jeudi. Ce recul était toutefois "attendu après la forte progression observée le mois précédent", avec une augmentation de 18,2% en avril.
Ce recul n'est pas une surprise, a commenté UBS, au vu de l'impression laissée par un mois d'avril artificiellement gonflé, sous l'effet des expéditions préventives à la mise en place des droits de douanes aux Etats-Unis.
En moyenne depuis le début de l'année, la tendance est restée positive, avec une croissance de 1,1% à fin mai, pour un total cumulé de 10,8 milliards de francs. "Ce résultat ne correspond toutefois pas à la situation réelle des ventes, qui ont connu une évolution moins favorable", tempère la FH. En excluant les Etats-Unis, la baisse atteint 4%, reflétant mieux les défis actuels, a souligné Vontobel dans un commentaire.
Sur cinq mois, les Etats-Unis affichent une progression de 29%, quand les cinq autres principales destinations ont toutes reculé, la Chine dégringolant même de près d'un quart.
___ Forts reculs en Asie
En mai, les six principaux marchés se sont retrouvés dans le rouge. Avec un repli de 25,3%, les Etats-Unis ont compté pour plus de 40% de la baisse au niveau mondial. Cet effet boomerang, néanmoins plus modéré qu'attendu, fait suite à l'augmentation de 150% observée en avril.
Le Japon (-10,5%) et le Royaume-Uni (-14,5%) sont venus allonger la liste des marchés en fort repli, déjà dominée par la Chine (-17,4%) et Hong Kong (-12,6%).
Parmi les douze premiers débouchés, seuls les Emirats arabes unis ont enregistré un résultat positif en mai (+17%), s'inscrivant toutefois dans une tendance baissière depuis le début de l'année.
La France a fortement décliné (-18%) comme le Royaume-Uni (-14,5%) ou encore l'Italie (-10%), quand le recul a été plus limité en Allemagne (-4%) et surtout en Espagne (-0,2%).
Le nombre de montres exportées a diminué de 180'000 pièces, soit un déclin de 13,4% au total, principalement en raison de la forte contraction de la catégorie Autres matières (-38,4%). Les montres en métaux précieux et en acier ont baissé de 9% et les produits bimétalliques de presque 13%.
Selon une étude du cabinet de conseil Bain and Company publiée ce jeudi, le secteur du luxe pourrait connaître cette année les pires turbulences depuis quinze ans. La Chine et les Etats-Unis, marchés les plus importants pour le secteur, connaissent une baisse de la demande. Toutefois, le luxe ayant profité d'un fort appétit des consommateurs après le Covid, ce ralentissement se traduit par "un retour à la normale", d'après Bain and Company.
De son côté, Jean-Philippe Bertschy de Vontobel estime que la "fatigue du luxe" et la détérioration du climat de consommation contribuent à rendre les perspectives moins optimistes. Cela était déjà le cas avant les perturbations des taxes douanières et les récents événements au Proche-Orient. En outre, les échos des fournisseurs et de certains détaillants qu'il a reçus sont loin d'être rassurants.
A la clôture de la Bourse suisse jeudi soir, les valeurs du luxe sont restées sous pression. Richemont s'est délesté de 2,6% à 146,90 francs et la porteur Swatch Group de 2,0% à 132,80 francs, dans un SLI en retrait de 0,84%.
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Betroffene Instrumente
Name | Kurs | Differenz Differenz % |
52 Wochenhoch | 52 Wochentief | Volumen |
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The Swatch Grp I | 131.30 |
-1.50
-1.13%
|
160.50 | 120.30 | 140'350.00 |
The Swatch Grp N | 27.00 |
-0.24
-0.88%
|
31.90 | 24.68 | 36'830.00 |
CieFinRichemont N | 147.45 |
+0.55
+0.37%
|
166.90 | 120.60 | 650'391.00 |