Zurich (awp) - Les titres suivants étaient commentés par les courtiers, mercredi à la Bourse suisse (cours à 10h30):

KÜHNE+NAGEL (-2,6% à 207,70 francs): l'action subit les conséquences de l'élection de Donald Trump

L'action de l'entreprise de logistique de transport Kühne+Nagel est sous pression en début de séance, contrairement à l'évolution boursière généralement très positive après l'élection de Donald Trump. Étant donné que le nouveau président américain a menacé d'imposer des droits de douane élevés et qu'une guerre commerciale plus importante avec la Chine et l'Europe ne peut être exclue, le commerce mondial risque d'en souffrir davantage. Cela affecte en particulier les entreprises de logistique de transport. Outre l'action de la société sise à Schindellegi, dans le canton de Schwyz, d'autres valeurs logistiques telles que celles de DSV, Deutsche Post, AP Moeller-Maersk ou Cosco Shipping sont également soumises à une pression plus forte. Avec le niveau de cours actuel, le titre Kühne+Nagel est cette année au plus bas et se rapproche donc de la barre des 200 francs. La dernière fois que l'action est tombée en dessous, c'était il y a deux bonnes années. Dans le même temps, l'action a atteint un sommet en septembre 2021 en raison de la pandémie de coronavirus et de ses effets sur les chaînes d'approvisionnement.

JULIUS BÄR (+2,7% à 55,90 francs): plus qu'un effet Trump

Le cours de l'action Julius Bär a fortement augmenté mercredi. Les observateurs boursiers expliquent cette hausse substantielle par la victoire annoncée du candidat à la présidentielle américaine Donald Trump et le changement de pouvoir au Sénat américain en faveur des républicains. Dans cette nouvelle configuration, il ne faut pas s'attendre à un durcissement de la réglementation bancaire, du moins aux États-Unis. L'action UBS est donc également très demandée et gagne environ 4%. Pour Julius Bär, il y a d'autres raisons à cette hausse du cours. Il y a d'abord des spéculations sur une éventuelle vente des activités brésiliennes, murmure-t-on sur le marché. Selon le site d'informations brésilien Neofeed, la banque zurichoise aurait chargé un cabinet de conseil de rechercher des parties intéressées. Toujours selon cette source, les activités économiques en question pèsent jusqu'à 180 millions de francs. Les observateurs boursiers voient encore un autre facteur d'influence possible: après la débâcle de Signa et ses conséquences dévastatrices sur le titre, son cours peut encore s'améliorer, selon eux.

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