Economie publique
29.04.2025 11:57:09
Un montant de dommages assurés de 300 milliards de dollars au niveau mondial lors d'une année de pointe serait environ deux fois plus élevé que la tendance à long terme, écrit le réassureur zurichois dans la dernière livraison de son étude Sigma. L'an dernier, les ouragans "Helene" et "Milton" en Floride ont marqué le bilan des catastrophes.
En 2024, les dommages assurés consécutifs à des catastrophes s'élèveront à 146 milliards de dollars, contre 125 milliards l'année précédente, calcule Swiss Re. Sur ce total, 137 milliards de dommages ont été causés par des catastrophes naturelles.
Les dommages économiques globaux ont été nettement plus élevés, à 328 milliards de dollars (année précédente : 303 milliards), dont seulement 10 milliards de dollars n'étaient pas dus aux intempéries ou aux tremblements de terre. Ces montants correspondent à peu près au niveau des estimations fournies précédemment par Swiss Re.
___ Rôle d'amortisseur
Une fois de plus, les Etats-Unis ont été particulièrement touchés par les intempéries. Selon les données, près de 80% des dommages assurés dans le monde en 2024 concernaient les États-Unis, notamment parce que le pays est particulièrement exposé aux orages violents, aux ouragans, aux inondations, aux incendies de forêt et aux tremblements de terre.
"Helene" et "Milton" ont causé à eux seuls des dommages d'environ 50 milliards de dollars. Et au début de l'année en cours, de graves incendies de forêt à Los Angeles ont déjà entraîné des dégâts assurés élevés, estimés à 40 milliards, ajoute Swiss Re.
La croissance économique et démographique, l'urbanisation ainsi que l'augmentation du prix des maisons et des coûts de construction ont entraîné une forte hausse des coûts des catastrophes naturelles au cours des dernières années. En revanche, la protection contre les inondations réduit l'exposition aux risques. Les digues, barrages et portes anti-inondation ont certes un prix, mais les calculs du Swiss Re Institute montrent que ces mesures sont jusqu'à dix fois moins chères que la reconstruction après une catastrophe.
Solidement doté en capitaux à hauteur de 500 milliards de dollars, la branche de la réassurance agit en tant qu'amortisseur et contribue à accélérer le retour à la normale pour la population et l'économie, selon Jérôme Haegeli, économiste en chef de Swiss Re. "Pour que le secteur puisse remplir ce rôle lors des futures années de pointe, il est important que le capital croisse en fonction de l'augmentation des risques.
Swiss Re table sur des coûts dus aux intempéries élevés à l'avenir
Zurich (awp) - Ouragans et tremblements de terre pourraient entraîner des dommages assurés liés aux catastrophes naturelles d'un montant allant jusqu'à 300 milliards de dollars, voire plus certaines années, estime Swiss Re. Ils pourraient culminer à des tels montants dans le cas d'un ouragan majeur ou d'un tremblement de terre touchant des zones urbaines densément peuplées, selon les calculs des experts de Swiss Re Institute.Un montant de dommages assurés de 300 milliards de dollars au niveau mondial lors d'une année de pointe serait environ deux fois plus élevé que la tendance à long terme, écrit le réassureur zurichois dans la dernière livraison de son étude Sigma. L'an dernier, les ouragans "Helene" et "Milton" en Floride ont marqué le bilan des catastrophes.
En 2024, les dommages assurés consécutifs à des catastrophes s'élèveront à 146 milliards de dollars, contre 125 milliards l'année précédente, calcule Swiss Re. Sur ce total, 137 milliards de dommages ont été causés par des catastrophes naturelles.
Les dommages économiques globaux ont été nettement plus élevés, à 328 milliards de dollars (année précédente : 303 milliards), dont seulement 10 milliards de dollars n'étaient pas dus aux intempéries ou aux tremblements de terre. Ces montants correspondent à peu près au niveau des estimations fournies précédemment par Swiss Re.
___ Rôle d'amortisseur
Une fois de plus, les Etats-Unis ont été particulièrement touchés par les intempéries. Selon les données, près de 80% des dommages assurés dans le monde en 2024 concernaient les États-Unis, notamment parce que le pays est particulièrement exposé aux orages violents, aux ouragans, aux inondations, aux incendies de forêt et aux tremblements de terre.
"Helene" et "Milton" ont causé à eux seuls des dommages d'environ 50 milliards de dollars. Et au début de l'année en cours, de graves incendies de forêt à Los Angeles ont déjà entraîné des dégâts assurés élevés, estimés à 40 milliards, ajoute Swiss Re.
La croissance économique et démographique, l'urbanisation ainsi que l'augmentation du prix des maisons et des coûts de construction ont entraîné une forte hausse des coûts des catastrophes naturelles au cours des dernières années. En revanche, la protection contre les inondations réduit l'exposition aux risques. Les digues, barrages et portes anti-inondation ont certes un prix, mais les calculs du Swiss Re Institute montrent que ces mesures sont jusqu'à dix fois moins chères que la reconstruction après une catastrophe.
Solidement doté en capitaux à hauteur de 500 milliards de dollars, la branche de la réassurance agit en tant qu'amortisseur et contribue à accélérer le retour à la normale pour la population et l'économie, selon Jérôme Haegeli, économiste en chef de Swiss Re. "Pour que le secteur puisse remplir ce rôle lors des futures années de pointe, il est important que le capital croisse en fonction de l'augmentation des risques.
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