Zurich (awp) - Les titres suivants étaient commentés par les courtiers, mardi à la Bourse suisse (cours à 10h00):

UBS (+3,5% à 26,49 francs): Ermotti trouve les mots justes

Le chemin est certes encore long jusqu'à la barre des 30 francs pour l'action UBS, mais mardi, celle-ci était clairement recherchée. Le directeur général Sergio Ermotti semble actuellement trouver le ton juste et convaincre les investisseurs. Pour exemple, ses déclarations faites mardi lors d'une conférence de la branche, selon lesquelles la grande banque suisse est sur la bonne voie, notamment en ce qui concerne l'intégration de Credit Suisse, et même en avance sur le calendrier en ce qui concerne les économies de coûts. Ces propos sont une douce musique aux oreilles des boursiers, dit-on sur le marché. Il est maintenant important que le titre dépasse le corridor des 24 et 29 francs dans lequel il évolue depuis près d'un an, explique un courtier. Le plus haut pluriannuel, atteint début juin, se situe à 28,78 francs. Depuis le dernier recul au début du mois, l'action évolue à nouveau à la hausse et s'apprête à briser une tendance baissière à moyen terme. Le titre devrait donc à nouveau avoir un potentiel d'augmentation, selon l'expert.

GEORG FISCHER (+1,0% à 63,30 francs): le titre pourra-t-il s'envoler ?

L'action de Georg Fischer a connu un été plutôt morne. Après deux incursions au-dessus de la barre des 70 francs en mars et en mai, le titre se maintient depuis un certain temps dans le segment des 60 francs. L'intégration plus rapide d'Uponor, acquise fin 2023, ne se reflète par exemple pas encore vraiment dans l'évolution du cours. La banque ZKB a également adapté ses estimations à "l'évolution difficile du marché". Certes, les activités d'infrastructure devraient continuer à être "robustes", mais les espoirs de grands projets d'hydrogène ne se sont pas encore réalisés, peut-on lire dans un commentaire. De plus, le marché allemand reste particulièrement faible dans le secteur des canalisations. Et tandis que la production automobile affaiblie freine les petites divisions, les livraisons à l'industrie aéronautique "s'envolent". Mais dans l'ensemble, l'analyste Walter Bamert estime que le groupe Georg Fischer est bien positionné et s'attend à une reprise des affaires dès que les vents conjoncturels contraires se dissiperont.

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