Résultats d'entreprise
25.07.2025 17:36:09
Sur les six premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires a progressé de 2,6% en glissement annuel à 3,42 milliards de francs, annonce la multinationale vendredi dans un communiqué. La croissance organique s'est inscrite à 5,3%.
Le résultat d'exploitation (Ebit) ajusté a grimpé de 8,1% à 509 millions. La marge correspondante est ressortie à 14,9%. Le bénéfice net a quant à lui bondi de 17,6% à 314 millions.
Ces chiffres sont dans l'ensemble meilleurs qu'anticipé par le consensus d'analystes consultés par AWP.
___ Économies réalisée d'ici fin 2025
L'amélioration de la rentabilité est due notamment au plan d'économies de 150 millions de francs "qui a plus que compensé les effets de change négatifs de 20 points de base".
Le groupe affirme avancer "rapidement" dans la mise en oeuvre de ce programme annoncé en 2024, dont 50 millions ont été réalisées l'an dernier et 46 millions supplémentaires ont été comptabilisés au premier semestre de cette année, indique SGS vendredi dans un communiqué. "Le plan sera entièrement mis en oeuvre d'ici à la fin de 2025."
Annoncé pour novembre, le déménagement du siège social de Genève vers Zoug devrait lui aussi se traduire par une diminution des coûts, permettant de rationnaliser la structure du groupe, souligne la multinationale encore genevoise pour quelques mois.
Début avril, la multinationale a vendu son siège historique de la Rue des Alpes aux Pâquis à la société immobilière Swiss Prime Site (SPS) pour 80 millions de francs. Parallèlement, elle devient locataire unique du bâtiment Blu Baar de SPS à Zoug avec un nouveau contrat de 10 ans.
Le produit de la vente est venu considérablement étoffer les flux de trésorerie libres de SGS, passés à 288 millions, contre 155 millions un an plus tôt. Mais même en excluant ce gain, les liquidités disponibles ont bondi de 34% à 208 millions, se félicite la directrice générale (CEO) Géraldine Picaud, lors d'un entretien accordé à AWP.
Pour la suite, SGS se dit confiant. Et la direction de souligner son positionnement renforcé sur le marché nord-américain, suite au récent rachat pour 1,325 milliard de dollars de son concurrent ATS (Applied Technical Services).
Le groupe veut au moins y doubler ses ventes. Près de 80% de cet objectif est atteint suite à "cette acquisition - la plus importante de l'histoire de SGS - qui nous permet de réaliser des synergies dans les bons segments, ceux à forte croissance aux Etats-Unis", se félicite la CEO. En particulier dans l'aérospatiale et l'industrie (manufacturing). L'opération permet en outre au groupe de s'inscrire "en plein dans la tendance" à la relocalisation de la production et de l'industrie voulue par le président américain Donald Trump via les surtaxes douanières.
Dans ce contexte, le groupe confirme ses objectifs de croissance organique comprise entre 5 et 7% pour cette année. Le chiffre d'affaires devrait progresser entre 6 et 9%, une hausse à laquelle les acquisitions devraient contribuer à hauteur de 1 à 2%.
A moyen terme, SGS prévoit toujours une progression annuelle de son chiffre d'affaires entre 6 et 9%, dont 5 à 7% en termes organiques.
Par ailleurs, SGS a annoncé l'arrivée de Damien Rousseau à sa direction générale. Dès le 1er septembre, il prendra les commandes du segments Business Assurance, succédant à Jeffrey McDonald, qui prend sa retraite.
A la Bourse suisse, après un démarrage dans le rouge, le titre a clôturé en hausse de 0,4% à 84 francs dans un SLI en repli de 0,59%. La performance est jugée solide par les analystes qui anticipaient un ralentissement.
SGS améliore sa performance à mi-parcours, confiante pour la suite
Genève (awp) - Le spécialiste genevois de l'inspection et de la certification SGS a vu ses revenus et sa rentabilité s'améliorer au premier semestre. Solidement positionné outre-Atlantique, le groupe envisage l'avenir avec confiance, escomptant toujours une accélération de la croissance pour les mois à venir.Sur les six premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires a progressé de 2,6% en glissement annuel à 3,42 milliards de francs, annonce la multinationale vendredi dans un communiqué. La croissance organique s'est inscrite à 5,3%.
Le résultat d'exploitation (Ebit) ajusté a grimpé de 8,1% à 509 millions. La marge correspondante est ressortie à 14,9%. Le bénéfice net a quant à lui bondi de 17,6% à 314 millions.
Ces chiffres sont dans l'ensemble meilleurs qu'anticipé par le consensus d'analystes consultés par AWP.
___ Économies réalisée d'ici fin 2025
L'amélioration de la rentabilité est due notamment au plan d'économies de 150 millions de francs "qui a plus que compensé les effets de change négatifs de 20 points de base".
Le groupe affirme avancer "rapidement" dans la mise en oeuvre de ce programme annoncé en 2024, dont 50 millions ont été réalisées l'an dernier et 46 millions supplémentaires ont été comptabilisés au premier semestre de cette année, indique SGS vendredi dans un communiqué. "Le plan sera entièrement mis en oeuvre d'ici à la fin de 2025."
Annoncé pour novembre, le déménagement du siège social de Genève vers Zoug devrait lui aussi se traduire par une diminution des coûts, permettant de rationnaliser la structure du groupe, souligne la multinationale encore genevoise pour quelques mois.
Début avril, la multinationale a vendu son siège historique de la Rue des Alpes aux Pâquis à la société immobilière Swiss Prime Site (SPS) pour 80 millions de francs. Parallèlement, elle devient locataire unique du bâtiment Blu Baar de SPS à Zoug avec un nouveau contrat de 10 ans.
Le produit de la vente est venu considérablement étoffer les flux de trésorerie libres de SGS, passés à 288 millions, contre 155 millions un an plus tôt. Mais même en excluant ce gain, les liquidités disponibles ont bondi de 34% à 208 millions, se félicite la directrice générale (CEO) Géraldine Picaud, lors d'un entretien accordé à AWP.
Pour la suite, SGS se dit confiant. Et la direction de souligner son positionnement renforcé sur le marché nord-américain, suite au récent rachat pour 1,325 milliard de dollars de son concurrent ATS (Applied Technical Services).
Le groupe veut au moins y doubler ses ventes. Près de 80% de cet objectif est atteint suite à "cette acquisition - la plus importante de l'histoire de SGS - qui nous permet de réaliser des synergies dans les bons segments, ceux à forte croissance aux Etats-Unis", se félicite la CEO. En particulier dans l'aérospatiale et l'industrie (manufacturing). L'opération permet en outre au groupe de s'inscrire "en plein dans la tendance" à la relocalisation de la production et de l'industrie voulue par le président américain Donald Trump via les surtaxes douanières.
Dans ce contexte, le groupe confirme ses objectifs de croissance organique comprise entre 5 et 7% pour cette année. Le chiffre d'affaires devrait progresser entre 6 et 9%, une hausse à laquelle les acquisitions devraient contribuer à hauteur de 1 à 2%.
A moyen terme, SGS prévoit toujours une progression annuelle de son chiffre d'affaires entre 6 et 9%, dont 5 à 7% en termes organiques.
Par ailleurs, SGS a annoncé l'arrivée de Damien Rousseau à sa direction générale. Dès le 1er septembre, il prendra les commandes du segments Business Assurance, succédant à Jeffrey McDonald, qui prend sa retraite.
A la Bourse suisse, après un démarrage dans le rouge, le titre a clôturé en hausse de 0,4% à 84 francs dans un SLI en repli de 0,59%. La performance est jugée solide par les analystes qui anticipaient un ralentissement.
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