Dividende
02.05.2025 17:40:34
Les ventes se sont inscrites à 1,73 milliard de dollars, ce qui représente un recul de 10,5% sur un an, indique vendredi l'entreprise. L'annonce du relèvement des droits de douane par le président américain Donald Trump a retardé le calendrier des livraisons en mars, mois de clôture de l'exercice décalé. Landis+Gyr évoque également la faiblesse de la région Europe, Moyen-Orient, Afrique (Emea) ainsi que la perte de commandes reportées en 2023 pour expliquer le plongeon des recettes.
Les entrées de commandes permettent de relativiser le tassement du chiffre d'affaires. Elles ont bondi d'un tiers à 2,61 milliards de dollars, soutenues par les trois régions. Le rapport entre les commandes et les encaissements ("book-to-bill") s'est établi à 1,5. Le groupe zougois revendique au 31 mars un carnet d'ordre à un niveau record de 4,63 milliards (+22,9%), grâce à des nouveaux clients gagnés en Amérique du Nord et au Japon.
Le résultat opérationnel brut (Ebitda) ajusté s'est étiolé d'un quart (-25,7%) à 170,9 millions de dollars. Le groupe a subi une perte nette de 105,5 millions - à comparer au bénéfice de 110 millions en 2023/24 - causée par la dépréciation de l'écart d'acquisition (goodwill) de 111,0 millions lié à l'arrêt de l'activité de recharge de véhicules électriques Emea. En février, Landis+Gyr a annoncé cette décision et publié un avertissement sur résultat dans la foulée, ce qui a eu pour effet de faire chuter le cours de l'action.
___ "Pause" pour la politique de dividende
Le conseil d'administration fait état d'une "pause" dans la politique de dividende, proposant une baisse de la rémunération à 1,15 franc par action, contre 2,25 francs précédemment. L'assemblée générale du 25 juin tranchera.
Après une "année de transition" en 2024/25, Landis+Gyr table sur une croissance des ventes entre 5 et 8% pour l'exercice en cours, une marge Ebitda ajustée dans la fourchette 10,5-12%. Les travaux en vue d'une introduction en Bourse aux Etats-Unis d'ici 2026 suivent leur cours comme prévu, tout comme la cession de l'activité Emea. "Le projet de scission est bien avancé, nous sommes en discussion avec plusieurs parties", a expliqué le nouveau directeur général Peter Mainz en téléconférence. Il s'agirait d'investisseurs stratégique et des sociétés de capital-investissement.
Ces prévisions paraissent assez prudentes à l'analyste Michael Roost, de Baader Helvea, et viennent contraster avec la robustesse des entrées de commandes, qui représentent plus du double des recettes annuelles de Landis+Gyr. Le rabotage du dividende constitue une surprise, la société ayant un bilan suffisamment solide pour se permettre des largesses, même en temps difficiles. La recommandation d'achat est reconduite.
Chez Vontobel, on loue également le niveau exceptionnel des entrées de commandes, soulignant toutefois que les bienfaits au niveau des ventes n'interviendra pas avant 2026. La suspension de la politique de dividende est une annonce négative, tranche l'analyste Mark Diethelm, qui confirme néanmoins la note "hold".
A la clôture de la Bourse suisse, le titre a terminé en hausse de 1,32% à 53,60 francs, dans un SPI en progression de 1,25%.
Landis+Gyr a souffert des droits de douane et boucle dans le rouge
Zurich (awp) - Landis+Gyr a connu un exercice décalé 2024/25 difficile, bouclé de la pire des manières avec des difficultés liées aux droits de douane et l'arrêt douloureux d'une activité. Malgré un bond d'un tiers de la demande, le fabricant de compteurs électriques a basculé dans les chiffres rouges en 2024/25 et réduit de moitié son dividende.Les ventes se sont inscrites à 1,73 milliard de dollars, ce qui représente un recul de 10,5% sur un an, indique vendredi l'entreprise. L'annonce du relèvement des droits de douane par le président américain Donald Trump a retardé le calendrier des livraisons en mars, mois de clôture de l'exercice décalé. Landis+Gyr évoque également la faiblesse de la région Europe, Moyen-Orient, Afrique (Emea) ainsi que la perte de commandes reportées en 2023 pour expliquer le plongeon des recettes.
Les entrées de commandes permettent de relativiser le tassement du chiffre d'affaires. Elles ont bondi d'un tiers à 2,61 milliards de dollars, soutenues par les trois régions. Le rapport entre les commandes et les encaissements ("book-to-bill") s'est établi à 1,5. Le groupe zougois revendique au 31 mars un carnet d'ordre à un niveau record de 4,63 milliards (+22,9%), grâce à des nouveaux clients gagnés en Amérique du Nord et au Japon.
Le résultat opérationnel brut (Ebitda) ajusté s'est étiolé d'un quart (-25,7%) à 170,9 millions de dollars. Le groupe a subi une perte nette de 105,5 millions - à comparer au bénéfice de 110 millions en 2023/24 - causée par la dépréciation de l'écart d'acquisition (goodwill) de 111,0 millions lié à l'arrêt de l'activité de recharge de véhicules électriques Emea. En février, Landis+Gyr a annoncé cette décision et publié un avertissement sur résultat dans la foulée, ce qui a eu pour effet de faire chuter le cours de l'action.
___ "Pause" pour la politique de dividende
Le conseil d'administration fait état d'une "pause" dans la politique de dividende, proposant une baisse de la rémunération à 1,15 franc par action, contre 2,25 francs précédemment. L'assemblée générale du 25 juin tranchera.
Après une "année de transition" en 2024/25, Landis+Gyr table sur une croissance des ventes entre 5 et 8% pour l'exercice en cours, une marge Ebitda ajustée dans la fourchette 10,5-12%. Les travaux en vue d'une introduction en Bourse aux Etats-Unis d'ici 2026 suivent leur cours comme prévu, tout comme la cession de l'activité Emea. "Le projet de scission est bien avancé, nous sommes en discussion avec plusieurs parties", a expliqué le nouveau directeur général Peter Mainz en téléconférence. Il s'agirait d'investisseurs stratégique et des sociétés de capital-investissement.
Ces prévisions paraissent assez prudentes à l'analyste Michael Roost, de Baader Helvea, et viennent contraster avec la robustesse des entrées de commandes, qui représentent plus du double des recettes annuelles de Landis+Gyr. Le rabotage du dividende constitue une surprise, la société ayant un bilan suffisamment solide pour se permettre des largesses, même en temps difficiles. La recommandation d'achat est reconduite.
Chez Vontobel, on loue également le niveau exceptionnel des entrées de commandes, soulignant toutefois que les bienfaits au niveau des ventes n'interviendra pas avant 2026. La suspension de la politique de dividende est une annonce négative, tranche l'analyste Mark Diethelm, qui confirme néanmoins la note "hold".
A la clôture de la Bourse suisse, le titre a terminé en hausse de 1,32% à 53,60 francs, dans un SPI en progression de 1,25%.
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LandisGyr Gr N | 53.60 |
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