Economie publique
02.06.2025 10:18:09
L'indice PMI des directeurs d'achat industriels compilé par le cabinet Procure.ch et livré à l'interprétation d'UBS, a chuté de 3,7 points le mois dernier par rapport à avril à 42,1 points. Il se situe désormais nettement en dessous du seuil de croissance de 50 points, informe un communiqué paru lundi.
Le PMI du secteur des services a en revanche gagné 3,9 points à 56,3 points, ce qui en fait le dixième mois consécutif au-dessus du seuil de croissance de 50 points. L'indicateur a ainsi rebondi aux niveaux élevés observés en janvier et février.
Ces résultats se sont avérés être en deçà de ce que les économistes consultés par l'agence AWP prévoyaient pour l'industrie, ceux-ci tablant en moyenne sur des valeurs entre 46,0 à 48,2 points, et plus élevés pour les services (entre 50,5 à 52,3%).
Dans l'industrie, les composantes production et les carnets de commandes ont subi des revers en mai, chutant respectivement de 7,2 et 8,7 points pour atteindre 42,5 et 35,9. "Bien que de telles fluctuations ne soient pas rares, ces composantes sont maintenant à leurs niveaux les plus bas depuis avril 2024 et octobre 2023", souligne le communiqué.
La composante emploi a légèrement baissé à 43,6 points en mai contre 44,0 points en avril, atteignant un creux de cinq ans. De même, la composante volumes d'achats est passée d'un niveau autour de 44 en avril à en dessous de la barre des 40 points, indiquant une contraction plus forte des achats.
___ L'emploi inquiète
En revanche, les délais de livraison ont augmenté de 4,6 points pour atteindre 51,9. Après une baisse en avril, les stocks de matières premières et de produits finis se sont stabilisés le mois dernier, "mais sont restés en dessous du seuil de croissance de 50 points, poursuivant ainsi la tendance à la réduction des stocks".
Du côté des services, la composante activité commerciale a augmenté de 4,3 points pour atteindre 61,0 en mai, le chiffre le plus élevé depuis juin 2022. Alors que les commandes semblaient fragiles en avril, elles se sont nettement améliorées en mai, les composantes nouvelles commandes et carnet de commandes atteignant respectivement 56,0 et 57,1 points. "La seule inquiétude concerne la composante emploi, qui a chuté de 4,7 points à 49,4, repassant ainsi en dessous du seuil de croissance", dit USB.
La part des entreprises signalant une hausse des mesures protectionnistes au cours des douze derniers mois a considérablement diminué pour la première fois, passant de 43% en avril à 35% en mai. Et seule la moitié des entreprises s'attendaient à une augmentation de ce type de mesures au cours des douze prochains mois, contre 66% le mois précédent.
"Cependant, cet assouplissement perçu des pressions protectionnistes doit être interprété avec prudence, car la plupart des directeurs d'achat ont rempli le questionnaire avant la menace tarifaire de Donald Trump contre l'Union européenne", est-il précisé.
Dans le secteur des services, une entreprise sur cinq seulement a été affectée par un resserrement des mesures protectionnistes ces douze derniers mois. En mai, comme dans le secteur manufacturier, moins de répondants anticipaient en outre des barrières commerciales supplémentaires ces 12 prochains mois.
Le moral de l'industrie suisse au plus bas en mai
Zurich (awp) - Le moral des industriels suisses a poursuivi son déclin en mai, reflétant l'incertitude due à la politique commerciale américaine. Du côté des services, la confiance a par contre été au rendez-vous.L'indice PMI des directeurs d'achat industriels compilé par le cabinet Procure.ch et livré à l'interprétation d'UBS, a chuté de 3,7 points le mois dernier par rapport à avril à 42,1 points. Il se situe désormais nettement en dessous du seuil de croissance de 50 points, informe un communiqué paru lundi.
Le PMI du secteur des services a en revanche gagné 3,9 points à 56,3 points, ce qui en fait le dixième mois consécutif au-dessus du seuil de croissance de 50 points. L'indicateur a ainsi rebondi aux niveaux élevés observés en janvier et février.
Ces résultats se sont avérés être en deçà de ce que les économistes consultés par l'agence AWP prévoyaient pour l'industrie, ceux-ci tablant en moyenne sur des valeurs entre 46,0 à 48,2 points, et plus élevés pour les services (entre 50,5 à 52,3%).
Dans l'industrie, les composantes production et les carnets de commandes ont subi des revers en mai, chutant respectivement de 7,2 et 8,7 points pour atteindre 42,5 et 35,9. "Bien que de telles fluctuations ne soient pas rares, ces composantes sont maintenant à leurs niveaux les plus bas depuis avril 2024 et octobre 2023", souligne le communiqué.
La composante emploi a légèrement baissé à 43,6 points en mai contre 44,0 points en avril, atteignant un creux de cinq ans. De même, la composante volumes d'achats est passée d'un niveau autour de 44 en avril à en dessous de la barre des 40 points, indiquant une contraction plus forte des achats.
___ L'emploi inquiète
En revanche, les délais de livraison ont augmenté de 4,6 points pour atteindre 51,9. Après une baisse en avril, les stocks de matières premières et de produits finis se sont stabilisés le mois dernier, "mais sont restés en dessous du seuil de croissance de 50 points, poursuivant ainsi la tendance à la réduction des stocks".
Du côté des services, la composante activité commerciale a augmenté de 4,3 points pour atteindre 61,0 en mai, le chiffre le plus élevé depuis juin 2022. Alors que les commandes semblaient fragiles en avril, elles se sont nettement améliorées en mai, les composantes nouvelles commandes et carnet de commandes atteignant respectivement 56,0 et 57,1 points. "La seule inquiétude concerne la composante emploi, qui a chuté de 4,7 points à 49,4, repassant ainsi en dessous du seuil de croissance", dit USB.
La part des entreprises signalant une hausse des mesures protectionnistes au cours des douze derniers mois a considérablement diminué pour la première fois, passant de 43% en avril à 35% en mai. Et seule la moitié des entreprises s'attendaient à une augmentation de ce type de mesures au cours des douze prochains mois, contre 66% le mois précédent.
"Cependant, cet assouplissement perçu des pressions protectionnistes doit être interprété avec prudence, car la plupart des directeurs d'achat ont rempli le questionnaire avant la menace tarifaire de Donald Trump contre l'Union européenne", est-il précisé.
Dans le secteur des services, une entreprise sur cinq seulement a été affectée par un resserrement des mesures protectionnistes ces douze derniers mois. En mai, comme dans le secteur manufacturier, moins de répondants anticipaient en outre des barrières commerciales supplémentaires ces 12 prochains mois.
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