Economie publique
02.06.2025 10:59:07
La progression du produit intérieur brut (PIB) a atteint 0,8% en glissement séquentiel et hors retombées des évènements sportifs, après 0,3% au troisième trimestre 2024 et 0,6% au quatrième, égraine lundi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) à l'occasion de sa seconde estimation.
Un premier pointage mi-mai laissait entrevoir une progression du PIB de 0,7% de janvier à fin mars. Sur un an, la cadence de croissance a atteint 2,2%.
Si l'industrie chimique et pharmaceutique (+7,5%) a carburé à plein régime, l'évolution du secteur manufacturier dans son ensemble a plafonné à 2,1%. Le secteur de l'hôtellerie-restauration a accusé une contraction de 1,7%. Les services ont sinon connu une progression presque généralisée.
Du côté de la demande, la consommation privée (+0,2%) comme publique (+0,4%) n'a pas faibli.
___ Constitution de stocks outre-Atlantique
Les exportations de biens ont derechef bondi de 5,0%, après un rebond de 5,1% fin 2024. "Les exportations vers les Etats-Unis se sont fortement accrues, ce qui suggère des effets d'anticipation possibles en lien avec la politique commerciale américaine," supputent les économistes fédéraux.
Observant une régularité dans la cadence de croissance - entre 0,3% et 0,8% - depuis début 2021, le directeur des investissements d'Oddo BHF Suisse, Arthur Jurus, l'explique "en partie par la spécialisation sectorielle de l'économie suisse, centrée sur des secteurs à haute valeur ajoutée et peu sensibles aux cycles économiques globaux."
Attribuant la robuste croissance observée entre janvier et fin mars à des effets d'anticipation, l'économiste en chef de VP Bank Thomas Gitzel redoute un net ralentissement au second trimestre et met en garde contre toute surinterprétation. Formulées en mars, les projections de croissance du Seco pour l'année en cours et la suivante s'établissent à respectivement 1,4% et 1,6%.
Publiés ce lundi, les indices des directeurs d'achats pour l'industrie et les services trahissent des expectatives divergentes des entrepreneurs pour l'avenir immédiat. Les perspectives de décroissance se sont encore accentuées pour le secteur manufacturier, quand le secteur tertiaire continue à faire le plein de confiance.
Le Seco a par ailleurs revu à la hausse la croissance sur l'ensemble de l'année écoulée, à 1,0% contre 0,9% initialement.
Robuste croissance en Suisse sur l'entame de 2025
Berne (awp) - L'économie helvétique a profité de ses moteurs dans la pharma-chimie et les exportations pour afficher au premier trimestre une nouvelle accélération de croissance. Les économistes pointent toutefois du doigt un effet d'anticipation des menaces d'application de barrières douanières par l'administration Trump sur les envois vers les Etats-Unis.La progression du produit intérieur brut (PIB) a atteint 0,8% en glissement séquentiel et hors retombées des évènements sportifs, après 0,3% au troisième trimestre 2024 et 0,6% au quatrième, égraine lundi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) à l'occasion de sa seconde estimation.
Un premier pointage mi-mai laissait entrevoir une progression du PIB de 0,7% de janvier à fin mars. Sur un an, la cadence de croissance a atteint 2,2%.
Si l'industrie chimique et pharmaceutique (+7,5%) a carburé à plein régime, l'évolution du secteur manufacturier dans son ensemble a plafonné à 2,1%. Le secteur de l'hôtellerie-restauration a accusé une contraction de 1,7%. Les services ont sinon connu une progression presque généralisée.
Du côté de la demande, la consommation privée (+0,2%) comme publique (+0,4%) n'a pas faibli.
___ Constitution de stocks outre-Atlantique
Les exportations de biens ont derechef bondi de 5,0%, après un rebond de 5,1% fin 2024. "Les exportations vers les Etats-Unis se sont fortement accrues, ce qui suggère des effets d'anticipation possibles en lien avec la politique commerciale américaine," supputent les économistes fédéraux.
Observant une régularité dans la cadence de croissance - entre 0,3% et 0,8% - depuis début 2021, le directeur des investissements d'Oddo BHF Suisse, Arthur Jurus, l'explique "en partie par la spécialisation sectorielle de l'économie suisse, centrée sur des secteurs à haute valeur ajoutée et peu sensibles aux cycles économiques globaux."
Attribuant la robuste croissance observée entre janvier et fin mars à des effets d'anticipation, l'économiste en chef de VP Bank Thomas Gitzel redoute un net ralentissement au second trimestre et met en garde contre toute surinterprétation. Formulées en mars, les projections de croissance du Seco pour l'année en cours et la suivante s'établissent à respectivement 1,4% et 1,6%.
Publiés ce lundi, les indices des directeurs d'achats pour l'industrie et les services trahissent des expectatives divergentes des entrepreneurs pour l'avenir immédiat. Les perspectives de décroissance se sont encore accentuées pour le secteur manufacturier, quand le secteur tertiaire continue à faire le plein de confiance.
Le Seco a par ailleurs revu à la hausse la croissance sur l'ensemble de l'année écoulée, à 1,0% contre 0,9% initialement.
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