Autorités de surveillance, de régulation
22.11.2025 10:39:09
Les prix continuent de monter et le danger d'une correction est en conséquence élevé, a averti le patron de l'autorité de surveillance des marchés. M. Walter pointe surtout le fait que de nombreuses banques jouent avec les critères internes et nombre d'entre elles accordent des exceptions dans 25 à 40% des attribution de crédits hypothécaires. Ce n'est ni dans l'intérêt des banques, ni dans celui des clients, selon lui.
Dans son rapport annuel sur les risques, publié en début de semaine, la Finma a pointé l'attitude souple avec les critères d'attribution. Quant à savoir pourquoi rien ne change, M. Walter met en avant la forte pression de la concurrence, car la croissance est difficile dans un marché saturé. Les coûts de financement des maisons ont augmenté et la tentation est grande pour les institut financiers d'accorder certaines exceptions parce que, par le passé, cela a bien marché. Si la Finma s'aperçoit qu'une banque va trop loin dans ce domaine, elle intervient.
___ Les dangers extérieurs augmentent
M. Walter relève aussi que les dangers externes ont augmenté pour la place financière suisse. Les sanctions, l'endettement des états, les conflits géopolitiques, les prix élevés sur les marchés des actions, l'augmentation des risques pour les emprunts d'entreprises ou d'états, tout cela peut devenir dangereux pour la place financière suisse, selon lui. Faire preuve de résilience, de capacité de résistance est le mot d'ordre pour tous les instituts financiers de Suisse. Les crises et chocs proviennent généralement de l'extérieur et sont possibles en tout temps. C'est pourquoi banques et instituts financiers doivent être bien dirigés et avoir les risques sous contrôle.
A propos de la règlementation, M. Walter souligne qu'aucun nom de banque n'est rendu public tant qu'aucune mesure supplémentaire n'est nécessaire. Mais il demande que la Finma ait la possibilité de prononcer des amendes. Cela doit être valable pour toutes les banques, sinon on pourrait avoir l'impression que la Finma ne surveille de près que les grandes banques.
Concernant l'UBS, M. Walter a relevé que la somme du bilan de la banque est nettement plus grande que l'évolution annuelle économique de la Suisse. Il est donc nécessaire d'appliquer des standards plus élevés.
Le directeur de la Finma pointe les risques sur le marché hypothécaire suisse
Zurich (awp) - Le directeur de la Finma Stefan Walter estime que la situation de risque se tend sur la place financière helvétique. Les évolutions sur le marché hypothécaire sont particulièrement préoccupantes, a-t-il déclaré dans une interview au Blick.Les prix continuent de monter et le danger d'une correction est en conséquence élevé, a averti le patron de l'autorité de surveillance des marchés. M. Walter pointe surtout le fait que de nombreuses banques jouent avec les critères internes et nombre d'entre elles accordent des exceptions dans 25 à 40% des attribution de crédits hypothécaires. Ce n'est ni dans l'intérêt des banques, ni dans celui des clients, selon lui.
Dans son rapport annuel sur les risques, publié en début de semaine, la Finma a pointé l'attitude souple avec les critères d'attribution. Quant à savoir pourquoi rien ne change, M. Walter met en avant la forte pression de la concurrence, car la croissance est difficile dans un marché saturé. Les coûts de financement des maisons ont augmenté et la tentation est grande pour les institut financiers d'accorder certaines exceptions parce que, par le passé, cela a bien marché. Si la Finma s'aperçoit qu'une banque va trop loin dans ce domaine, elle intervient.
___ Les dangers extérieurs augmentent
M. Walter relève aussi que les dangers externes ont augmenté pour la place financière suisse. Les sanctions, l'endettement des états, les conflits géopolitiques, les prix élevés sur les marchés des actions, l'augmentation des risques pour les emprunts d'entreprises ou d'états, tout cela peut devenir dangereux pour la place financière suisse, selon lui. Faire preuve de résilience, de capacité de résistance est le mot d'ordre pour tous les instituts financiers de Suisse. Les crises et chocs proviennent généralement de l'extérieur et sont possibles en tout temps. C'est pourquoi banques et instituts financiers doivent être bien dirigés et avoir les risques sous contrôle.
A propos de la règlementation, M. Walter souligne qu'aucun nom de banque n'est rendu public tant qu'aucune mesure supplémentaire n'est nécessaire. Mais il demande que la Finma ait la possibilité de prononcer des amendes. Cela doit être valable pour toutes les banques, sinon on pourrait avoir l'impression que la Finma ne surveille de près que les grandes banques.
Concernant l'UBS, M. Walter a relevé que la somme du bilan de la banque est nettement plus grande que l'évolution annuelle économique de la Suisse. Il est donc nécessaire d'appliquer des standards plus élevés.
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