Economie publique
30.12.2025 17:18:31
En décembre, la part des voitures entièrement électriques (BEV) dans les nouvelles immatriculations s'est élevée à 31,4%, à laquelle se sont ajoutés 11,3% d'hybrides rechargeables, soit un total de 42,7%. Sur l'ensemble de l'année, les véhicules rechargeables ont ainsi représenté environ 33,9% de toutes les voitures particulières neuves, indique la VFAS dans un communiqué publié mardi.
Et ce sont donc 53'500 voitures électriques qui ont été immatriculées pour la première fois en 2025, soit légèrement plus que l'année précédente (46'077). Les hybrides rechargeables ont même connu une forte augmentation, de 24% par rapport à 2024.
Si le marché suisse des voitures neuves a comptabilisé cette année environ 235'000 véhicules (-2% par rapport à l'année antérieure), un cinquième d'entre eux étaient entièrement électriques et un dixième partiellement électriques (PHEV).
"Le record précédent de mobilité électrique, établi en 2023/24, a ainsi été battu. Dans le parc automobile, les véhicules purement électriques représentent désormais environ 5% et les hybrides rechargeables 3%, tandis que les voitures à essence et diesel représentent encore 83%", souligne la VFAS.
A la fin 2025, 230'000 voitures électriques circulaient sur les routes suisses, contre 7500 en 2015, "soit une multiplication par plus de trente en dix ans. La transformation s'accélère donc, même si c'est plus lentement que prévu", et que les objectifs fixés ne seront conséquemment pas atteints.
___ Plusieurs défis à affronter
Parallèlement, l'infrastructure de recharge s'est également densifiée en 2025. La Suisse compte désormais entre 15'000 et 18'000 points de recharge accessibles au public répartis sur des milliers de sites, soit une augmentation de plus de 30% depuis début 2024.
"La Suisse dispose ainsi dès à présent de l'un des réseaux de recharge les plus denses d'Europe, au septième rang européen", fait remarquer la VFAS. Toutefois, l'objectif de la feuille de route, qui prévoit 20'000 stations de recharge publiques d'ici fin 2025, ne sera lui aussi probablement pas atteint, note-t-elle.
"À ce jour, environ 80% des recharges sont effectuées dans le domaine privé, seule une recharge sur cinq environ ayant lieu dans l'espace public. Les personnes qui vivent en location et ne possèdent pas leur propre place de parking avec raccordement électrique restent dépendantes des stations publiques, ce qui rend l'achat d'une voiture électrique plus difficile", explique la VFAS. L'amélioration qualitative est un point positif, selon elle, de plus en plus de chargeurs rapides permettant de "faire le plein" en quelques minutes.
Ce sont les cantons de Zurich (près de 2000 points de recharge publics), Berne (environ 1300) et Vaud (1200) qui ont la plus grande infrastructure de recharge.
Outre les problèmes d'infrastructures, la mobilité rencontre d'autres défis de taille que sont les prix élevés de l'électricité, l'absence d'incitations financières ou l'idée du Conseil fédéral de lancer une taxe sur les voitures électriques, une initiative critiquée par l'association.
Pour y faire face, la VFAS salue le fait que la feuille de route actuelle ait été prolongée jusqu'en 2030 et que son contenu puisse être élargi. À l'avenir, les camions, les véhicules de livraison et les bus publics seront également pris en compte "afin d'exploiter les synergies et de faire progresser l'électrification de manière globale. Des objectifs intermédiaires concrets jusqu'en 2030 sont actuellement en cours d'élaboration", dit-elle encore.
En 2025, les véhicules électriques ont gagné du terrain en Suisse
Genève (awp) - En 2025, les véhicules rechargeables ont été plus demandés que jamais en Suisse et un tiers de toutes les voitures particulières neuves sont désormais équipées d'une prise. Néanmoins, l'objectif de 50% fixé par les autorités fédérales dans leur "Feuille de route 2025" n'a pas été atteint, déplore l'association suisse du commerce automobile indépendant (VFAS).En décembre, la part des voitures entièrement électriques (BEV) dans les nouvelles immatriculations s'est élevée à 31,4%, à laquelle se sont ajoutés 11,3% d'hybrides rechargeables, soit un total de 42,7%. Sur l'ensemble de l'année, les véhicules rechargeables ont ainsi représenté environ 33,9% de toutes les voitures particulières neuves, indique la VFAS dans un communiqué publié mardi.
Et ce sont donc 53'500 voitures électriques qui ont été immatriculées pour la première fois en 2025, soit légèrement plus que l'année précédente (46'077). Les hybrides rechargeables ont même connu une forte augmentation, de 24% par rapport à 2024.
Si le marché suisse des voitures neuves a comptabilisé cette année environ 235'000 véhicules (-2% par rapport à l'année antérieure), un cinquième d'entre eux étaient entièrement électriques et un dixième partiellement électriques (PHEV).
"Le record précédent de mobilité électrique, établi en 2023/24, a ainsi été battu. Dans le parc automobile, les véhicules purement électriques représentent désormais environ 5% et les hybrides rechargeables 3%, tandis que les voitures à essence et diesel représentent encore 83%", souligne la VFAS.
A la fin 2025, 230'000 voitures électriques circulaient sur les routes suisses, contre 7500 en 2015, "soit une multiplication par plus de trente en dix ans. La transformation s'accélère donc, même si c'est plus lentement que prévu", et que les objectifs fixés ne seront conséquemment pas atteints.
___ Plusieurs défis à affronter
Parallèlement, l'infrastructure de recharge s'est également densifiée en 2025. La Suisse compte désormais entre 15'000 et 18'000 points de recharge accessibles au public répartis sur des milliers de sites, soit une augmentation de plus de 30% depuis début 2024.
"La Suisse dispose ainsi dès à présent de l'un des réseaux de recharge les plus denses d'Europe, au septième rang européen", fait remarquer la VFAS. Toutefois, l'objectif de la feuille de route, qui prévoit 20'000 stations de recharge publiques d'ici fin 2025, ne sera lui aussi probablement pas atteint, note-t-elle.
"À ce jour, environ 80% des recharges sont effectuées dans le domaine privé, seule une recharge sur cinq environ ayant lieu dans l'espace public. Les personnes qui vivent en location et ne possèdent pas leur propre place de parking avec raccordement électrique restent dépendantes des stations publiques, ce qui rend l'achat d'une voiture électrique plus difficile", explique la VFAS. L'amélioration qualitative est un point positif, selon elle, de plus en plus de chargeurs rapides permettant de "faire le plein" en quelques minutes.
Ce sont les cantons de Zurich (près de 2000 points de recharge publics), Berne (environ 1300) et Vaud (1200) qui ont la plus grande infrastructure de recharge.
Outre les problèmes d'infrastructures, la mobilité rencontre d'autres défis de taille que sont les prix élevés de l'électricité, l'absence d'incitations financières ou l'idée du Conseil fédéral de lancer une taxe sur les voitures électriques, une initiative critiquée par l'association.
Pour y faire face, la VFAS salue le fait que la feuille de route actuelle ait été prolongée jusqu'en 2030 et que son contenu puisse être élargi. À l'avenir, les camions, les véhicules de livraison et les bus publics seront également pris en compte "afin d'exploiter les synergies et de faire progresser l'électrification de manière globale. Des objectifs intermédiaires concrets jusqu'en 2030 sont actuellement en cours d'élaboration", dit-elle encore.
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