Oui à l'achat de la propriété de Zep par la Ville de Genève
Genève (awp/ats) - La propriété du bédéaste Zep va être transformée en parc public par la Ville de Genève. Attaqué par voie référendaire, le crédit d'achat de 22 millions de francs a été accepté dimanche par 52,55% des votants. Le taux de participation s'est élevé à 35,30%.
Le créateur de Titeuf a mis en vente cette parcelle de 35'000 mètres carrés, connue sous le nom de Campagne Masset, en 2024. Philippe Chappuis, alias Zep, privilégiait la cession à une collectivité publique. La Ville de Genève va à présent le recontacter pour formaliser la transaction, a indiqué dimanche le Conseil administratif, qui salue cette décision populaire.
Un an après le vote favorable du Conseil municipal à la proposition du MCG, la Ville de Genève va pouvoir étudier et réaliser l'ouverture du domaine au public dans un quartier - les Charmilles - densément peuplé. L'exécutif indique qu'il va aussi s'attacher à définir une affectation à la maison de maître du XVIIIe siècle, qui est classée, en vue des éventuelles adaptations nécessaires.
A ce titre, le collectif d'associations favorables demande dimanche la mise en place d'un processus participatif concernant ces développements. Plus largement, la gauche et le MCG saluent la volonté populaire "de rendre la ville plus respirable, plus verte et plus humaine."
"Renégocier le prix"
Référendaire, la droite jugeait ce projet irréaliste au vu des finances municipales et alors que le projet de budget 2026 présente un déficit de 69,3 millions de francs. Le PLR, le Centre-les Vert'libéraux et l'UDC considèrent que la facture va grimper à 50 millions en dix ans à cause des coûts cachés pour les transformations, l'entretien et l'exploitation du parc et de la villa.
Dimanche, Le Centre a indiqué qu'il attend du Conseil administratif qu'il renégocie le prix d'achat "indubitablement surévalué". Il a aussi annoncé qu'il surveillera de près l'impact de cette décision sur le budget municipal en termes de frais d'entretien et d'investissements à venir. Le PLR demande lui aussi d'éviter que ce projet "ne devienne une charge durable pour les contribuables."
Les Vert'libéraux s'inquiètent également de l'impact environnemental d'une ouverture au public de la partie basse de la propriété, près du Rhône, qui est classée au niveau international. "Une pression humaine excessive devra alors être proscrite des aménagements à venir", a écrit le parti. Selon lui, à peine un cinquième des 35'000 mètres carrés de la propriété serait exploitable pour le public.
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